Psaumes

Psaume 40

Ce psaume fut probablement écrit par David à la même occasion. Mais l’Esprit qui parlait par David, et dans les circonstances de David laisse bientôt celui-ci pour donner expression aux sentiments de Jésus seul (v. 7-9 et Héb. 10:5-7).

Dans les premiers versets, le Seigneur anticipe la délivrance opérée envers lui dans la résurrection; puis il rappelle sa consécration, son ministère, ses afflictions et son cri. Il nous dit qu’il a patiemment attendu la résurrection. Il aurait pu, nous le savons, manifester sa puissance divine; mais il a attendu d’être ramené d’entre les morts «dans la puissance du sang de l’alliance éternelle» (Héb. 13). Il a été ainsi, comme il le dit dans ce psaume, le pauvre et l’affligé — celui qui dépendait de Dieu pour tout, celui qui attendait, dans l’exercice patient de la foi.

Comme dans d’autres psaumes, il confesse les péchés qu’il avait pris sur lui. Car une telle confession justifie Dieu en même temps qu’elle est l’acceptation pleine de grâce de ce qui avait été mis sur lui, afin que nous ayons une ferme consolation, étant assurés que nos péchés lui ont réellement été imputés; ainsi le grand souverain sacrificateur, sous la loi, confessait les péchés d’Israël sur la tête du bouc azazel.

La somme innombrable des pensées de Dieu (v. 6; cf. Ps. 139:17) exprime magnifiquement les soins de Dieu à l’égard de Christ et de ses rachetés ainsi que les délices qu’il trouve en lui et en eux, comme étant les objets de sa sollicitude et le centre de tous ses conseils. Si seulement nous savions jouir de cette vérité comme nous le devrions! (voir le Ps. 70 en rapport avec les derniers versets de celui-ci.)