Psaume 23

Psaume 23

Psaume 23

« L'Éternel est mon berger »

1 Psaume de David.
L'Éternel est mon berger, je ne manquerai de rien.

2 Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me conduit près des eaux paisibles.

3 Il restaure mon âme, il me conduit dans des sentiers de justice à cause de son nom.

4 Même si je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi. Ta houlette et ton bâton, ce sont eux qui me consolent.

5 Tu dresses devant moi une table en face de mes ennemis. Tu as oint ma tête d'huile, ma coupe déborde.

6 Oui, le bonheur1 et la bonté m'accompagneront tous les jours de ma vie, et j'habiterai2 dans la Maison de l'Éternel pour de longs jours.
1 ou : le bien. 2 selon d'autres : je reviendrai.

Le bon Berger a laissé sa vie pour ses brebis (Ps. 22 ps 22.1-32; Jean 10:11 j 10.7-15). Maintenant il va devant elles. Il les fait paître avec tendresse; elles ne manqueront de rien puisqu'il est là, responsable d'elles. Les brebis, ces créatures faibles et dépendantes qui nous représentent, font l'expérience journalière des soins du berger (És. 40:11 es 40.10-11 et 49:10 es 49.8-12). La simple reconnaissance constate: je n'ai manqué de rien (Luc 22:35 lc 22.35), mais la foi affirme: je ne manquerai de rien (tout au moins de rien de ce qui est nécessaire à mon âme: c'est elle qui est restaurée — v. 3).

Le Seigneur Jésus me mène aux eaux paisibles, mais aussi dans des sentiers de justice; il le doit à son propre nom que je porte.

À partir du v. 4, la brebis s'adresse à lui directement: «Tu es avec moi...». Dans cette compagnie, même la vallée de l'ombre de la mort n'est plus redoutable. La houlette et le bâton de ce bon Berger me rassurent; il me protègera, y compris contre mes propres écarts. Je peux, sans être effrayé par la présence d'ennemis puissants, m'asseoir à la table royale où ma place a été préparée. Non pour une invitation occasionnelle, mais bien tous les jours de ma vie (comp. 2 Sam. 9:13 2s 9.9-13). Et cela dans la maison du Dieu de bonté et de grâce — mon Père — chez qui j'habite par la foi, en attendant d'y habiter en réalité pour toujours.