Le Tabernacle

4. Son utilité, sa fonction (suite)

Comment les péchés sont pardonnés

Dieu acceptait la mort de l'animal sacrifié à la place de la mort du pécheur. «Et on égorgera le taureau devant l'Éternel. Et le sacrificateur oint apportera du sang du taureau dans la tente d'assignation; et le sacrificateur trempera son doigt dans ce sang, et en fera aspersion, sept fois, devant l'Éternel, par devant le voile; et il mettra du sang sur les cornes de l'autel qui est devant l'Éternel, dans la tente d'assignation; et il versera tout le sang au pied de l'autel de l'holocauste qui est à l'entrée de la tente d'assignation... Et le sacrificateur fera propitiation pour eux, et il leur sera pardonné» (Lév. 4:1520).

En regagnant sa tente, le transgresseur se retournait sûrement plusieurs fois pour voir la fumée de son sacrifice qui s'élevait. Cette fumée lui donnait l'assurance que son sacrifice était bien brûlé et ses péchés pardonnés.

C'est ainsi que Dieu pardonnait les péchés, il y a 3500 ans déjà, jusqu'à la venue de Jésus, le Fils de Dieu sur la terre, comme parfait sacrifice.

Aujourd'hui, Dieu accorde son pardon sur le même principe, car ce qui se passait autrefois était en réalité une image de ce que le Seigneur Jésus allait accomplir à la croix.

Tu comprends bien l'immense différence qu'il y a entre les sacrifices de taureaux ou d'agneaux et celui du Seigneur Jésus! En effet, il nous est dit en Hébreux 10:4 qu'il «est impossible que le sang de taureaux et de boucs ôte les péchés». Les sacrifices de l'Ancien Testament rappelaient à Dieu qu'un jour, son Fils allait venir et ôter le péché du monde, et c'est ainsi que Dieu pardonnait «par avance» les péchés commis en ce temps-là. Tu pourras lire avec grand profit ce chapitre 10 des Hébreux, dans lequel il nous est montré la grande supériorité du sacrifice du Seigneur Jésus sur les sacrifices d'animaux.

Mille cinq cents ans après la traversée du désert, c'est-à-dire il y a environ deux mille ans, le Seigneur Jésus vécut sur cette terre. Un jour qu'il s'approchait des rives du Jourdain, Jean le Baptiseur l'aperçut et s'écria: «Voilà l'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde!» (Jean 1:29). Des centaines d'années plus tôt, Ésaïe le prophète avait déjà prophétisé à son sujet qu'il serait «amené comme un agneau à la boucherie» (Es. 53:7). Pourquoi le Seigneur Jésus est-il appelé «l'Agneau»? Parce qu'il était la vraie victime parfaite que les milliers d'animaux offerts autrefois en sacrifice ne faisaient que préfigurer. Il vint sur la terre pour souffrir et pour mourir, lui le juste, pour nous les injustes (1 Pierre 3, 18). Prends une fois le temps de réfléchir sérieusement à ce que cela signifie pour toi personnellement.

Il ne servait à rien qu'un Israélite sache comment ses péchés pouvaient être pardonnés. Le simple fait de le savoir n'ôtait pas un seul de ses péchés. Il devait s'approcher de Dieu avec un sacrifice.

De même aujourd'hui, il ne suffit pas de savoir que Dieu a procuré un agneau. Tu dois aller à Dieu et croire que son Agneau parfait, le Seigneur Jésus, est mort pour t'amener à lui. L'apôtre Paul l'exprime ainsi: le «Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi» (Gal. 2:20).

En plus des sacrifices offerts personnellement, les sacrificateurs égorgeaient chaque matin et chaque soir un agneau pour tout le peuple d'Israël et le brûlaient sur l'autel d'airain (Nomb. 28).

Nous avons donc vu qu'à l'époque du tabernacle, des sacrifices d'animaux étaient offerts par des sacrificateurs. Le sacrificateur était en quelque sorte l'intermédiaire entre l'homme pécheur et Dieu. Nous avons vu que pour nous, le sacrifice c'est Jésus Christ lui-même. Mais alors, qui est maintenant le sacrificateur? Et bien c'est encore le Seigneur Jésus! N'est-ce pas merveilleux? Nous le trouvons aussi dans l'épître aux Hébreux, au chapitre 7 en particulier. Et là encore, notre Sauveur est infiniment supérieur aux images de l'Ancien Testament: autrefois, les sacrificateurs étaient aussi des pécheurs. Ils avaient donc besoin d'offrir des sacrifices pour eux-mêmes avant d'en offrir pour le peuple! Mais nous lisons que le Seigneur Jésus «n'est pas journellement dans la nécessité, comme les souverains sacrificateurs, d'offrir des sacrifices, d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple; car cela, il l'a fait une fois pour toutes, s'étant offert lui-même» (Héb. 7:27).

Dans cette épître, Dieu nous montre ce que signifie le sacrifice du Seigneur Jésus. Le sacrificateur qui offrait un animal devait d'abord recevoir lui-même le pardon de ses péchés. Mais le Seigneur Jésus, lui, n'a jamais pensé, dit ou fait quelque chose de mal; il était parfait et sans péchés; il n'avait donc pas besoin de pardon. Il est l'unique sacrifice parfait jamais offert, en vertu duquel Dieu peut nous pardonner nos péchés.

Es-tu déjà venu au Seigneur Jésus avec tes péchés? Si tu le fais, Dieu te pardonnera, parce que le Seigneur Jésus, le vrai Agneau du sacrifice, est mort pour tes péchés à la croix de Golgotha.

«Sachant que vous avez été rachetés de votre vaine conduite qui vous avait été enseignée par vos pères, non par des choses corruptibles, de l'argent ou de l'or, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache» (1 Pierre 1:18, 19).

5. Le Tabernacle: ses objets, son mobilier

Le tabernacle se constituait de deux pièces, dont l'une était plus grande que l'autre. La pièce de devant, la grande pièce, s'appelait le lieu saint (Ex. 26:33). Trois objets en or se trouvaient placés en vue du service dans cette chambre spacieuse.

  • un autel (Ex. 27)
  • une table (Ex. 25)
  • un chandelier (Ex. 25)

Si tu lis les chapitres du livre de l'Exode indiqués ci-dessus, tu apprendras comment ces objets ont été fabriqués et tu pourras mieux t'imaginer quelle devait être leur splendeur.

À l'entrée du lieu saint se dressaient cinq piliers, auxquels une tenture était suspendue en guise de rideau. Cette tenture était confectionnée avec les mêmes matériaux et les mêmes couleurs que le rideau qui séparait le lieu saint de la pièce du fond (le lieu très saint) et que le premier assemblage de tapis qui recouvraient le tabernacle. Le voile qui séparait le lieu saint dela pièce du fond était suspendu à quatre piliers. Ces quatre piliers se dressaient sur quatre pieds d'argent, tout comme les planches qui constituaientle parvis de la maison. Personne n'avait le droit d'ôter ce voile, ni même de l'écarter pour regarder dans la pièce.

À suivre