Le Choix

Le devoir de choisir (suite)

Josué et le peuple d'Israël (Jos. 24:14-24)

Après un vibrant rappel de ce que Dieu avait été pour les fils d'Israël dans la traversée du désert, Josué invite le peuple à craindre l'Éternel et à le servir. Puis, il dit: «S'il est mauvais à vos yeux de servir l'Éternel, choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir, soit les dieux que vos pères qui étaient de l'autre côté du fleuve ont servis, soit les dieux de l'Amoréen, dans le pays duquel vous habitez. Mais moi et ma maison, nous servirons l'Éternel» (Jos. 24:15).

Quelle détermination du côté de Josué! Qu'importe s'il était le seul à servir l'Éternel! Il connaissait son Dieu et sa décision était prise.

En comparaison, l'état du peuple décrit par Josué fait de la peine. Comment après tant de bontés de la part de Dieu, tant de délivrances, de support, de pardon, pouvait-il encore hésiter? Le verset 16 montre que le peuple s'est décidé pour l'Éternel; mais était-ce de tout son cœur?Pourquoi alors cachait-il des idoles dans ses tentes (v. 23)? Et nous, chers amis? Cachons-nous quelque chose dans notre tente? Dans notre cœur? Ou pouvons-nous dire avec détermination: «Moi et ma maison, nous servirons l'Éternel»?

«Nul ne peut servir deux maîtres» (Matt. 6:24)

Voici, tiré du Nouveau Testament, un dernier texte pour nous convaincre que nous devons nous décider. Nous aimerions bien, peut-être, avoir un pied avec le Seigneur et un autre dans le monde... Une moitié de cœur pour être heureux avec Jésus, et l'autre pour jouir de choses qui nous éloignent de lui... Est-ce possible? Eh bien non! Dieu nous aime trop et a payé bien trop cher pour n'avoir qu'un morceau de notre cœur.

«Nul ne peut servir deux maîtres; car, ou il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre; vous ne pouvez servir Dieu et Mammon» (Matt. 6:24).

Si nous essayons de nous engager sur le chemin de la vie chrétienne avecun cœur partagé, nous finirons forcément par tomber et, à moins que la grâce de Dieu n'intervienne, nous tomberons du mauvais côté!

«Qui marche dans l'intégrité sera sauvé, mais qui suit tortueusement deux voies tombera une fois pour toutes» (Prov. 28, 18).

Alors, quel chemin voulons-nous suivre? Celui du ciel ou celui de l'éloignement éternel de Dieu?

Avec qui vais-je faire mes choix? Avec le Seigneur de ma vie ou seul avec mes désirs et ma volonté propre?

Sachons écouter la voix du Seigneur: «Le secret de l'Éternel est pour ceux qui le craignent» (Ps. 25:14).

Le refus de choisir, les timides (Apoc. 21:8)

Voilà maintenant un passage qui paraît bien étrange. Nous nous trouvons à la fin de l'Apocalypse, et Dieu nous laisse entrevoir un tableau solennel: il dresse une liste de catégories de personnes qui se trouveront dans l'étang brûlant de feu et de soufre. Nous ne sommes pas surpris d'y trouver les meurtriers, les idolâtres, les incrédules; mais voici une sorte de gens que nous ne nous attendions pas à trouver en tête de liste: les timides! Ici, nous devons faire attention: les «timides» de ce verset ne sont pas ceux qui n'aiment pas se montrer, les modestes, ceux qui rougissent facilement. Non, ceux dont il s'agit ici, ce sont ceux qui, hélas, n'auront jamais pris position pour Christ. Ceux qui n'auront jamais donné leur cœur au Seigneur, qui n'auront pas vraiment dit «NON» à Jésus, mais qui n'auront jamais dit «OUI» non plus. Ne pas choisir équivaut à refuser Dieu!

Ceci nous fait trembler et nous amène à vous dire, à vous qui êtes peut-être dans ce cas:

«Nous supplions pour Christ: Soyez réconciliés avec Dieu!» (2 Cor. 5:20).

Le choix et l'énergie de la foi

Considérons maintenant deux exemptes d'hommes qui ont su faire le bon choix, alors même qu'ils étaient dans des positions difficiles.

Moïse(Héb. 11:23-26)

Moïse a été élevé par la fille du Pharaon, grand roi d'Égypte. Il aurait facilement pu continuer à vivre dans le luxe, en apprenant beaucoup de choses auprès des sages égyptiens. Pour cela, il n'avait rien à faire: seulement continuer à vivre comme il le faisait depuis des dizaines d'années.

Pourtant, Moïse a refusé de vivre ainsi. Et le Nouveau Testament révèle qu'il a choisi d'être plutôtdans la souffrance et la peine avec le peuple de Dieu.

«Par la foi, Moïse, étant devenu grand, refusa d'être appelé fils de la fille du Pharaon, choisissant plutôt d'être dans l'affliction avec le peuple de Dieu, que de jouir pour un temps des délices du péché, estimant l'opprobre du Christ un plus grand trésor que les richesses de l'Égypte; car il regardait à la rémunération» (Héb. 11:24-26).

Qu'est-ce qui a aidé Moïse à se décider? Il voyait plus loin que son avenir immédiat: il pensait à la récompense, à la bénédiction éternelle qu'il y aurait en étant du côté de Dieu, même si dans l'immédiat cela signifiait pour lui une situation bien moins confortable!

Sachons imiter ce grand homme de foi qu'était Moïse, et désirons de tout notre cœur pouvoir entendre un jour le Seigneur nous dire: «Bien, bon et fidèle esclave; tu as été fidèle en peu de chose, je t'établirai sur beaucoup: entre dans la joie de ton maître» (Matt. 25:21).

À suivre