La poule

Pour tous ceux qui sont allés à la campagne, c'est un spectacle familier de voir les oiseaux des basses-cours couver leurs œufs. Quand les œufs sont éclos, la poule s'occupe de ses poussins. Elle leur apprend à picorer, elle les protège et les rassemble sous ses ailes.

Le coq, de son côté, est remarqué pour ses belles plumes colorées et pour son chant. Il chante dès le lever du jour. Pendant la nuit où le Seigneur Jésus a été jugé, son disciple Pierre a prétendu ne pas le connaître. Il l'a renié. Et, au matin, le Seigneur s'est servi du chant du coq pour toucher la conscience de Pierre, comme il le lui avait annoncé (Luc 22:34).

Dans la Bible, les ailes des oiseaux sont souvent l'image de la protection divine. Sous les «ailes du Très-Haut» nous trouvons le salut, l'abri, le refuge, le réconfort, la sécurité; notre cœur jouit de la paix. «Je me réfugierai sous l'abri de tes ailes» (Ps. 61:4). «À l'ombre de tes ailes je chanterai de joie» (Ps. 63:7). Autrefois Ruth, la Moabite, une femme étrangère au peuple de Dieu, est venue s'abriter sous les ailes du Dieu d'Israël. Elle n'y avait aucun droit, mais elle a saisi la grâce que Dieu lui offrait (Ruth 2:12). Et toi, es-tu venu au Seigneur pour te réfugier à l'abri de ses ailes? Il veut te protéger tous les jours. «Il te couvrira de ses plumes, et sous ses ailes tu auras un refuge..., tu n'auras pas peur des frayeurs de la nuit» (Ps. 91:4, 5).

C'est à l'ombre de ses ailes

Qu'est le vrai repos;

Les oiseaux dans leurs nids frêles,

Sous les plumes maternelles

Ne s'épouvantent jamais,

Ils dorment en paix;

Vrai repos, paix parfaite et bonheur;

Sous les ailes du Seigneur

«Jérusalem..., que de fois j'ai voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu!» (Matt. 23:37).

Quand le Seigneur est venu sur la terre, au milieu du peuple d'Israël, chacun s'était tourné vers son propre chemin. Ces hommes étaient comme un troupeau qui n'a pas de berger, «dispersé sur les montagnes» (1 Rois 22:17). La foi avait presque disparu du pays. Seules quelques personnes pieuses attendaient «la consolation d'Israël». Alors, «voyant les foules, le Seigneur fut ému de compassion pour elles, parce qu'ils étaient las et dispersés» (Matt. 9:36). Il désirait rassembler ce peuple pour l'Éternel et il a travaillé pour cela: «l'Éternel m'a formé pour lui être serviteur afin de lui ramener Jacob... » (Es. 49:5). Mais le peuple ne l'a pas voulu. C'est pourquoi, en considérant la ville de Jérusalem, le Seigneur Jésus pleure sur elle (Luc 19:41).

Cependant, par sa mort sur la croix, le Seigneur a rassemblé en un les enfants de Dieu dispersés (Jean 11:52). Tous ceux qui croient, Juifs ou non, constituent un autre peuple pour Dieu. C'est l'accomplissement d'une prophétie d'Ésaïe dans laquelle le Seigneur dit: «Quoique Israël ne soit pas rassemblé, je serai glorifié aux yeux de l'Éternel». Et Dieu lui répond: «Je te donnerai pour être une lumière des nations, pour être mon salut jusqu'au bout de la terre» (Es. 49:6).