La vie de David et ses leçons pour nous (suite)

F. Wallace

3.  David et le Saint Esprit

David, homme de Dieu, a eu une vie très riche en expériences variées. Il a vécu les relations de famille comme fils, frère, mari et père. Dans des combats singuliers comme dans des guerres contre des armées, il a connu bien des situations dangereuses. Placé à la tête d'Israël, il a fait l'expérience des responsabilités royales. Poète doué, il a laissé un héritage de psaumes, d'hymnes et de chants qui ont subi l'épreuve du temps et ont été une bénédiction pour les croyants dans toutes les époques. Il n'y a d'ailleurs rien d'étonnant à cela, ces compositions ayant jailli par l'inspiration du Saint Esprit. Et ce qui est peut-être le point culminant de cette vie exceptionnelle, c'est la préparation de la construction de la maison de l'Éternel — aussi sous la direction de l'Esprit — et de tous les matériaux nécessaires pour cela.

On trouve de nombreuses mentions du Saint Esprit dans l'histoire et dans les écrits de David. La puissance et l'action du Saint Esprit ont marqué ses diverses expériences et leur ont donné un caractère particulier. Elles font de lui un type remarquable du Seigneur Jésus, le Fils de David par excellence, l'oint de Dieu.

L'onction

Le moment où David a été oint d'huile par Samuel, le prophète, est sans doute l'un des plus marquants de sa vie (1 Samuel 16:11-13). Saül, le roi qui régnait alors, avait été rejeté à cause de son infidélité. Paraissant devant Samuel, les fils d'Isaï sont mis de côté l'un après l'autre, et David est manifesté comme étant celui que Dieu a choisi, l'homme selon son cœur.

Par l'onction d'huile, David est mis à part comme le roi qui va gouverner le peuple d'Israël. Mais ce qui est plus important encore que cette onction symbolique, c'est ce qui l'accompagne. Il nous est dit: «Et l'Esprit de l'Éternel saisit David, depuis ce jour-là et dans la suite» (verset 13). L'onction d'huile lui conférait une position royale. Et l'Esprit allait le rendre capable d'assumer ses grandes responsabilités vis-à-vis de Dieu et d'Israël. Le déroulement de la vie de David montre que, dans l'ensemble, il a bien accompli la tâche que Dieu lui avait confiée, même si, hélas! plusieurs manquements ont marqué son histoire.

L'onction occupe une place importante dans l'Ancien comme dans le Nouveau Testament. Dans l'Ancien Testament, les rois ainsi que les sacrificateurs étaient oints d'huile en vue de leurs fonctions (1 Rois 1:39; Lévitique 8:12, 30). Le tabernacle avait été oint (Lévitique 8:10). Des prophètes ont été oints (1 Rois 19:16). Les lépreux guéris devaient être oints (Lévitique 14:28). L'onction était le sceau de Dieu sur ces personnes; sur le tabernacle, c'était l'indication que sa demeure était là. Quel symbole magnifique de l'onction du Saint Esprit, telle que nous la trouvons dans le Nouveau Testament!

Jésus de Nazareth, que Dieu a «oint de l'Esprit Saint et de puissance», est allé «de lieu en lieu, faisant du bien… car Dieu était avec lui» (Actes des Apôtres 10:38; cf. Luc 4:18; Actes des Apôtres 4:27). Tout ce que Jésus a dit et fait était par la puissance du Saint Esprit. Son nom, Christ, ou Messie, signifie «oint».

En 1 Corinthiens 12:12 et 13, les croyants sont liés à Christ de la manière la plus forte et la plus intime: ils sont considérés comme étant son corps. Et il en est ainsi parce que l'Esprit les a baptisés pour être un seul corps. Le corps de Christ a été formé au moment où le Saint Esprit est venu demeurer dans les croyants, le jour de la Pentecôte. Ce fait est unique et n'a pas à être répété. Tous ceux qui croient au Seigneur Jésus reçoivent non seulement le pardon de leurs péchés, mais le don du Saint Esprit (Jean 7:37-39). Ils deviennent alors membres du corps de Christ (Romains 12:5).

En 2 Corinthiens 1:21, 22, Paul présente le même fait dans son application individuelle aux chrétiens: «Or celui qui nous lie fermement avec vous à Christ et qui nous a oints, c'est Dieu, qui aussi nous a scellés, et nous a donné les arrhes de l'Esprit dans nos cœurs». Chaque croyant est oint du Saint Esprit. C'est par le Saint Esprit que nous pouvons — collectivement et individuellement — adorer Dieu et rendre témoignage à Christ. Dans la première épître de Jean l'onction de l'Esprit est en rapport avec la capacité que donne l'Esprit de connaître la vérité de Dieu (2:20, 27).

On ne saurait trop souligner l'importance de la présence du Saint Esprit dans le croyant. Il est la puissance indispensable pour jouir des privilèges de la position chrétienne et pour marcher fidèlement.

David a parlé par l'Esprit

Dieu a choisi David non seulement comme roi d'Israël, mais aussi pour faire de lui l'un des écrivains inspirés de l'Ancien Testament. Lui-même dit: «L'Esprit de l'Éternel a parlé en moi, et sa parole a été sur ma langue» (2 Samuel 23:2). David est l'un de ceux à qui Pierre fait allusion quand il écrit: «De saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l'Esprit Saint» (2 Pierre 1:21). Et dans son premier discours public, il l'appelle «prophète» (Actes des Apôtres 2:30).

Une grande partie des psaumes est due à la plume de David. Combien de croyants, dans tous les temps, y ont trouvé réconfort et encouragement! Ces mêmes écrits ont pris une place importante dans le Nouveau Testament, par les très nombreuses citations dont ils sont les objets. Il faut cependant prendre garde au fait que certaines paroles des psaumes, en accord avec la dispensation de la loi, ne le sont pas avec la dispensation actuelle, celle du christianisme. Il en est ainsi, par exemple, des prières qui appellent le jugement des ennemis.

Le Seigneur confond ses adversaires en citant le psaume 110, qui parle de son exaltation à la droite de Dieu (Matthieu 22:41-45). Au début des Actes, Pierre mentionne les paroles de David en rapport avec le remplacement de Judas Iscariote comme apôtre de Jésus Christ (Actes des Apôtres 1:16-20; Psaumes 69:25; 109:8). Dans sa prédication à Jérusalem, le jour de la Pentecôte, Pierre rappelle les paroles de David au psaume 16, montrant qu'elles annoncent la mort, la résurrection et l'ascension du Christ à la droite de Dieu (Psaumes 16:8-11; Actes des Apôtres 2:25-32). Dans une réunion de prières à Jérusalem, les croyants qui avaient été persécutés par les chefs des Juifs font mention du psaume 2: qui annonce la coalition des grands de la terre contre celui que Dieu avait oint (Psaumes 2:1, 2; Actes des Apôtres 4:25-28). Paul explique comment la justice est acquise sans les œuvres, en citant les paroles de David au début du psaume 32 (Romains 4:6-8). Il mentionne aussi les paroles de David pour montrer la désobéissance d'Israël à Dieu (Psaumes 69:22, 23; Romains 11:9, 10). Le psaume 95 est cité dans l'épître aux Hébreux pour exhorter les croyants juifs à recevoir la parole de Dieu par la foi et à ne pas endurcir leurs cœurs (Hébreux 4:7). On ne peut qu'être frappé par l'étendue de ce qui a été communiqué par le Saint Esprit à travers David, «le doux psalmiste d'Israël».

L'Esprit donne le modèle du temple à David

La vie de David, si riche en événements, trouve son couronnement dans les instructions qu'il donne à son fils Salomon en vue de la construction d'un temple pour l'Éternel. David lui-même avait reçu ces instructions par l'Esprit de Dieu: «Et David donna à Salomon, son fils… le modèle de tout ce qu'il avait, par l'Esprit, touchant les parvis de la maison de l'Éternel, et toutes les chambres…» (1 Chroniques 28:11 et suivants). «Tout cela, dit David, toute l'œuvre du modèle, il m'en a, par écrit, donné l'intelligence, par la main de l'Éternel sur moi» (verset 19).

En donnant par son Esprit le plan du temple à David, Dieu s'assure que ce sera sa volonté et non celle de l'homme qui présidera à la construction. Il n'y a pas, dans ce chapitre 28, des directives aussi précises que celles que Dieu avait données à Moïse dans le livre de l'Exode pour la construction du tabernacle. Cependant, quand Salomon bâtit le temple, il est évident qu'il s'en tient au plan donné par l'Esprit de Dieu. L'Écriture mentionne tout ce qui avait été préparé pour cette grande maison. La pensée de David était: «La maison à bâtir pour l'Éternel doit être très grande en renom et en beauté dans tous les pays» (1 Chroniques 22:5).

Cependant, les instructions transmises par David ne concernent pas seulement la maison elle-même, mais aussi le service divin (voir 1 Chroniques 23 et chapitres suivants). Elles ont été suivies dans les jours de gloire et de puissance d'Israël, durant les règnes de David et Salomon. Elles ont aussi été suivies dans les jours de faiblesse, lors des réveils que la grâce de Dieu a produits, en particulier du temps d'Ézéchias et de Josias (2 Chroniques 29:25-27; 35:4). Après la destruction de Jérusalem et la déportation à Babylone, lorsque le temple et les murs de Jérusalem ont été reconstruits, «les directions de David» concernant la louange à l'Éternel ont été remises en mémoire et pratiquées (Esdras 3:10). En Néhémie 12:24, 45, nous trouvons le service des chantres et des portiers — de même que la louange à Dieu — rétablis selon les instructions de David, homme de Dieu. Les institutions divines sont aussi bien pour les jours de faiblesse et de restauration que pour les jours de prospérité.

Ce sont des leçons importantes pour nous, chrétiens. Les principes de Dieu ne changent jamais. L'ordre qui convient à la présence et à la louange de Dieu doit être soigneusement maintenu. Quand l'homme pense qu'il sait agir mieux que Dieu, il crée le désordre. En fait, là où les instructions claires de Dieu sont remplacées par des arrangements humains, c'est comme si l'homme disait: je sais mieux faire que Dieu. Les directions que Dieu donne pour une dispensation demeurent aussi longtemps qu'elle dure, que ce soit dans de bons ou dans de mauvais jours.

Le Saint Esprit parle clairement et avec force, par l'apôtre Paul, concernant l'ordre dans l'assemblée. Dans la première épître aux Corinthiens, Paul enseigne aux croyants qu'ils forment le temple de Dieu (3:16). Il conclut les nombreuses instructions qu'il leur donne en leur disant: «Si quelqu'un pense être prophète ou spirituel, qu'il reconnaisse que les choses que je vous écris sont le commandement du Seigneur» (1 Corinthiens 14:37). L'Esprit parle expressément de la faiblesse et de l'infidélité qui caractériseront les derniers temps (1 Timothée 4:1-3). Mais Timothée, et nous-mêmes avec lui, nous sommes exhortés à tenir ferme la vérité enseignée par Paul (2 Timothée 3:14-16).

David reconnaît l'omniprésence de l'Esprit

Il est remarquable de voir quel sentiment profond David avait de l'omniprésence de Dieu. C'est ce qu'il exprime au psaume 139: «Où irai-je loin de ton Esprit? et où fuirai-je loin de ta face?» (verset 7). David réalise qu'il n'y a aucun endroit où il peut se cacher de Dieu. Son Esprit connaît exactement où il est, ce qu'il pense, ce qu'il dit et ce qu'il fait. C'est une considération des plus sérieuses. Le péché de David avec Bath-Shéba, et d'autres manquements, n'auraient jamais eu lieu s'il s'était souvenu de ce grand fait. Et quant à nous qui avons cru en Christ, notre vie s'écoule-t-elle dans la conscience réelle qu'il en est ainsi?

Dans l'Apocalypse, l'Esprit de Dieu est présenté sous la forme de sept Esprits qui sont envoyés sur toute la terre (cf. Apocalypse 1:4; 5:6). Il n'y a pas d'endroit dans ce monde où l'Esprit ne peut être et opérer. Le Seigneur Jésus parle du Saint Esprit en le comparant au vent: «Le vent souffle où il veut, et tu en entends le son, mais tu ne sais pas d'où il vient, ni où il va» (Jean 3:8).

Corporellement, le Seigneur Jésus est à la droite de Dieu (Actes des Apôtres 2:33). Mais il est en Esprit avec les siens sur la terre (Jean 14:17, 18; Matthieu 28:20). C'est grâce à la présence du Saint Esprit que nous connaissons la présence du Seigneur Jésus. Il est l'Esprit de Jésus (Actes des Apôtres 16:7), l'Esprit de Jésus Christ (Philippiens 1:19), l'Esprit du Fils de Dieu (Galates 4:6). Il est avec nous et en nous pour l'éternité (Jean 14:16, 17). Il peut être attristé ou éteint, mais il est toujours là pour maintenir ce qui revient à Dieu et au Seigneur Jésus Christ (Éphésiens 4:30; 1 Thessaloniciens 5:19).

David demande à être conduit par le Saint Esprit

«Enseigne-moi à faire ce qui te plaît, car tu es mon Dieu; que ton bon Esprit me conduise dans un pays uni» (Psaumes 143:10). Cette requête comporte deux choses qui se lient: David demande à Dieu de lui enseigner à faire sa volonté et à être conduit par son bon Esprit. Il n'aurait pas pu demander un meilleur guide que celui-là. Ces choses étaient importantes pour lui, et c'est un beau trait de son caractère. Elles sont importantes pour tous les croyants qui désirent plaire à Dieu. Sommes-nous disposés à mettre de côté notre propre volonté et, par l'aide et la direction de l'Esprit, à suivre la volonté de Dieu?

Le Seigneur Jésus nous donne ici, comme en toutes choses, un exemple parfait. Au début de son ministère, nous le voyons «plein de l'Esprit Saint» et conduit par l'Esprit dans le désert (Luc 4:1). Il allait être soumis aux tentations de Satan. Mais il surmonte les artifices de son grand adversaire. Il remporte la victoire par sa dépendance de Dieu, en citant chaque fois la Parole.

Paul, l'apôtre des Gentils, avait constamment le désir d'accomplir la volonté de Dieu. Sa vie et sa joie étaient de servir le Dieu vivant, et Jésus, son Sauveur et son Seigneur. Un jour, tandis qu'il est en chemin pour l'évangile avec ses compagnons, l'Esprit les empêche d'aller en Asie. Pensant qu'il est juste de partir pour la Bithynie, ils se mettent en route dans cette direction. L'Esprit de Jésus ne le leur permet pas non plus (Actes des Apôtres 16:6-9). Peu de temps après, Paul a une vision et le chemin s'éclaircit. Alors ils partent pour la Macédoine et la Grèce. Ils cherchaient à faire la volonté de Dieu, et l'Esprit les conduisait. Quel a été le résultat? Des assemblées ont été formées à Philippes, à Thessalonique, à Corinthe et à Éphèse. La volonté de Dieu et la direction de l'Esprit produisent toujours des fruits pour la gloire de Dieu et pour la bénédiction des âmes.

Les chrétiens de la Galatie étaient en grand danger de retourner sous le joug de la loi. Paul leur écrit pour corriger les enseignements erronés qui les égaraient. Dans le chapitre 5, il traite du grand conflit entre la chair et l'Esprit. Il dit entre autres: «Si vous êtes conduits par l'Esprit, vous n'êtes pas sous la loi» (verset 18). La loi de Moïse avait été donnée à une nation d'hommes dans la chair, c'est-à-dire ayant une nature déchue et incapable de plaire à Dieu. La conduite et la puissance de l'Esprit rendent les croyants capables de surmonter les tendances de la chair et de manifester le fruit de l'Esprit, qui plaît à Dieu et honore Christ.

En Romains 8:14-17, nous trouvons une caractéristique élevée de la conduite par l'Esprit. Ce sont les «fils de Dieu» qui sont conduits par son Esprit. Ces fils, par l'Esprit d'adoption qu'ils ont reçu, sont rendus capables de parler à leur Père et de lui dire «Abba, Père» (Galates 4:6). Ce sont exactement les mots que le Seigneur Jésus a adressés à son Père dans le jardin de Gethsémané (Marc 14:36). Quelle chose merveilleuse! — pouvoir nous adresser à notre Père de la même manière que son Fils unique et bien-aimé.

Le désir de David d'être conduit par le bon Esprit de Dieu est en parfait accord avec les privilèges et les responsabilités chrétiennes.

David demande à Dieu de ne pas lui enlever son Esprit

Dès que David a été amené, par le moyen de Nathan le prophète, à constater la gravité de son péché d'adultère avec Bath-Shéba, il s'est opéré en lui un profond travail de conscience. Sans délai, il dit à Nathan: «J'ai péché contre l'Éternel» (2 Samuel 12:13). Et non seulement il se repent, mais il laisse un souvenir écrit et public témoignant de la réalité de sa repentance envers Dieu. C'est le psaume 51. On y voit le cœur et la conscience de David dans la pleine lumière de Dieu. Il réalise que c'est avant tout contre Dieu qu'il a péché.

C'est dans ce psaume qu'on trouve la demande à Dieu: «Ne m'ôte pas l'esprit de ta sainteté» (verset 11). Pour David, le danger de perdre la présence, l'aide et la puissance du Saint Esprit, était réel. Saül, le premier roi d'Israël, avait connu la puissance de l'Esprit dans sa vie, mais à cause de ses graves manquements, l'Esprit de Dieu s'était retiré de lui (1 Samuel 10:6, 10; 11:6; 16:14). Ce peut être ce souvenir qui pousse David à prier comme il le fait. Dans le même ordre d'idées, on peut remarquer que l'Esprit de Dieu avait agi puissamment dans Samson, le juge d'Israël (Juges 13:25; 14:6, 19; 15:14); mais dès le moment où il a révélé à Delila son secret de nazaréat et a perdu sa force, il n'est plus fait mention de l'opération de l'Esprit en lui.

Il est important de bien voir que la prière de David était en accord avec le temps où il vivait. C'était la période de la loi. Mais cette prière serait tout à fait hors de propos aujourd'hui. Le jour de la Pentecôte, le Seigneur Jésus a envoyé l'Esprit Saint sur la terre, pour sceller tous ceux qui ont cru en lui. Dès lors, le Saint Esprit demeure dans les croyants (Actes des Apôtres 2:33). Ainsi que le Seigneur Jésus l'a dit, l'Esprit leur a été donné pour être éternellement avec eux et en eux (Jean 14:16, 17). Il ne saurait leur être retiré. Nous avons été «scellés du Saint Esprit pour le jour de la rédemption» (Éphésiens 4:30). Il s'agit du jour où tous les croyants en Christ, ceux qui sont morts et ceux qui seront vivants à sa venue, recevront des corps glorifiés. Quand Dieu scelle un croyant de son Esprit, aucune puissance ne peut détruire ce sceau. Aucune infidélité de la part du croyant ne peut le casser ou l'enlever (2 Corinthiens 1:21, 22).

Mais, si un vrai croyant peut être assuré que le Saint Esprit ne lui sera jamais ôté, cela ne doit pas l'encourager à vivre négligemment. Le nom caractéristique de l'Esprit dans le Nouveau Testament est le Saint Esprit. Pour qu'il puisse déployer en nous sa puissance, soit dans l'adoration soit dans n'importe quel service chrétien, il est essentiel qu'il ne soit pas attristé (Éphésiens 4:30). Or il est attristé par nos péchés, et tout particulièrement par des péchés que nous ne confessons pas. Aujourd'hui peut-être plus que précédemment, il est facile de perdre la sensibilité au mal sous ses diverses formes. Une vraie communion avec le Père et avec le Fils, ainsi qu'un service en accord avec la pensée de Dieu, dépendent essentiellement de l'harmonie de nos cœurs avec l'Esprit de Dieu qui demeure en nous.

À suivre