Deuxième épître aux Thessaloniciens (suite)

E.A. Bremicker

Chapitre 2 (suite)

Verset 8

«Et alors sera révélé l'inique, que le Seigneur Jésus consumera par le souffle de sa bouche et qu'il anéantira par l'apparition de sa venue»

Le verset précédent, en nous parlant de «celui qui retient maintenant», évoque la période dans laquelle nous vivons. Elle est caractérisée par le fait que le «mystère d'iniquité» opère, tandis que l'inique lui-même est encore retenu. Quand elle arrivera à son terme, commencera une période effroyable, bien que de courte durée, dans laquelle l'inique sera révélé.

Ce personnage nous a déjà été désigné au verset 3 par les expressions «l'homme de péché» et «le fils de perdition». Ici vient s'ajouter un autre trait de son caractère: il est «l'inique», expression qui se rapporte, sans aucun doute, au «mystère d'iniquité» du verset 7. Il n'y aura plus de mystère lorsque l'inique sera révélé, mais l'iniquité — personnifiée par cet homme — dominera le monde.

Il ne s'agira pas simplement de quelqu'un qui enfreindra la loi: l'Antichrist ne reconnaîtra aucune loi, ni aucune puissance au-dessus de lui-même — une attitude dont on peut d'ailleurs déjà constater les premiers signes de nos jours. Il foulera délibérément aux pieds les droits de Dieu.

Jean écrit dans sa première épître: «Quiconque pratique le péché, pratique aussi l'iniquité, et le péché est l'iniquité» (3:4). Le caractère fondamental du péché, c'est de ne pas reconnaître, de ne pas accepter, la volonté de Dieu au-dessus de l'homme, et de la remplacer par la propre volonté. À ce propos, Daniel dit de l'Antichrist: «Et le roi agira selon son bon plaisir» (11:36).

Dans notre verset 8, l'entrée en scène de l'Antichrist est mise en relation directe avec sa fin, comme s'il devait être anéanti immédiatement après son apparition. En s'exprimant ainsi, l'apôtre veut faire comprendre aux Thessaloniciens, pour leur plus grand encouragement, qu'aucune puissance — même satanique — ne peut s'opposer à la puissance du Seigneur. Le fait que le Seigneur anéantira un jour l'Antichrist est évident dès l'apparition de ce dernier.

Il est possible que cet «inique» vive aujourd'hui déjà, mais en tout cas il n'a pas encore été «manifesté». Il ne le sera qu'après l'enlèvement des croyants.

Le jugement sur l'Antichrist a déjà été prédit dans l'Ancien Testament et mis en relation avec «le souffle de la bouche» du Seigneur. Ésaïe écrit: «Et il frappera la terre avec la verge de sa bouche, et par le souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant» (Ésaïe 11:4). «Car Topheth est préparé depuis longtemps: pour le roi aussi il est préparé. Il l'a fait profond et large; son bûcher est du feu et beaucoup de bois: le souffle de l'Éternel, comme un torrent de soufre, l'allume» (30:33). Le «souffle de sa bouche» est l'expression de la puissance divine intérieure, d'une puissance qui consume sans qu'intervienne aucun instrument.

En Apocalypse 19:15, il est fait mention d'une épée aiguë à deux tranchants qui sort de la bouche de celui qui juge, afin d'en frapper les nations. Cette épée nous présente le Seigneur Jésus comme un combattant. «Le souffle de sa bouche», en revanche, nous fait penser à la rapidité et à la facilité avec lesquelles il vaincra l'ennemi.

Le jugement sera exécuté par «l'apparition de sa venue». Ces mots se réfèrent, sans doute, au moment où le Seigneur Jésus apparaîtra sur la terre. Contrairement à sa venue pour les siens, cette apparition sera un événement public. Le monde pourra constater l'anéantissement de l'Antichrist. Le mot traduit par «apparition» évoque une lumière qui se met à briller. Il est utilisé pour l'apparition du Seigneur Jésus sur la terre dans son abaissement (2 Timothée 1:10). Et le Seigneur lui-même compare sa venue en puissance et en gloire avec l'éclair sortant de l'orient et apparaissant jusqu'à l'occident (Matthieu 24:27). Ceci nous donne une idée du resplendissement de son apparition.

D'autre part, nous voyons aussi que l'ennemi ne sera pas anéanti à distance, mais par la présence personnelle du Seigneur. Aucun autre que lui-même n'exercera ce jugement. Il se présentera comme le «Seigneur», le souverain auquel tout pouvoir a été donné, celui auquel rien ni personne ne peut résister. Mais il se présentera aussi comme étant «Jésus», celui qui est venu sur la terre dans l'humilité, s'abaissant lui-même volontairement, et qui a été finalement «crucifié en infirmité». Ici, il n'est fait mention ni de ses anges ni de ses saints. Il sera seul à exercer le jugement contre ce grand adversaire. Le Père lui-même «lui a donné autorité de juger aussi, parce qu'il est fils de l'homme» (Jean 5:27).

Nous trouvons des détails au sujet du jugement en Apocalypse 19:19-21. L'Antichrist sera détruit en même temps que «la bête». Selon Apocalypse 16:16, ils s'assembleront pour combattre au lieu appelé Armagédon, où le dominateur romain viendra aider à son allié contre le roi du Nord. Mais ils seront tous deux saisis, avant même que le combat ait commencé, pour être jetés dans l'étang de feu embrasé par le soufre. Ces deux êtres sataniques seront les premiers hommes jetés en enfer, et cela avant le début du règne de mille ans. Apocalypse 20:10 nous confirme qu'ils y sont déjà lorsque Satan, à la fin de ce règne, y est jeté lui aussi. Ce dernier passage nous dit, en parlant de ces trois personnages: «et ils seront tourmentés, jour et nuit, aux siècles des siècles». Telle est la fin terrible et le destin éternel de cette alliance satanique.

Le verset ci-dessus confirme que le mot «anéantir», dans le langage biblique, ne signifie pas «mettre fin à l'existence».

Verset 9

«… duquel la venue est selon l'opération de Satan, en toute sorte de miracles et signes et prodiges de mensonge…»

La venue de l'Antichrist «est selon l'opération de Satan». En Apocalypse 12:9, nous voyons Satan précipité sur la terre. Alors il remplira de toute son influence les deux bêtes présentées au chapitre suivant: la bête montant de la mer (le dominateur romain) et la bête montant de la terre (l'Antichrist). Elles agiront poussées par l'énergie de Satan. Les œuvres de l'Antichrist seront très impressionnantes, mais ce seront des signes et des prodiges de «mensonge» — conformément à leur origine, car Satan est «le père du mensonge» (Jean 8:44).

Les expressions «miracles», «signes» et «prodiges» nous montrent le pouvoir de séduction de cet homme. En Apocalypse 13:13, 14, il est parlé également de «grands miracles», par lesquels il séduira «ceux qui habitent sur la terre». Les signes et les prodiges proviennent d'un pouvoir surnaturel — ici, de toute évidence, d'une puissance satanique. C'est une contrefaçon de ce qu'ont fait le Seigneur et les apôtres. Il est dit de lui: «Jésus le Nazaréen, homme approuvé de Dieu auprès de vous par les miracles et les prodiges et les signes que Dieu a faits par lui au milieu de vous» (Actes des Apôtres 2:22). Mais il faisait des miracles afin de glorifier Dieu, alors que l'Antichrist n'aura en vue que sa propre gloire et celle du dominateur romain.

Il imite les signes et les prodiges par lesquels le Seigneur Jésus, véritable homme sur la terre, a été «approuvé de Dieu». En outre, il fait descendre le feu du ciel sur la terre (Apocalypse 13:13), produisant le signe par lequel le peuple d'Israël, au temps d'Elie, avait reconnu qui était le vrai Dieu (1 Rois 18:36-39). Nous avons ici une imitation de la puissance divine, dans le but de séduire les hommes et de les amener à se prosterner devant l'idole érigée dans le temple (cf. Daniel 11:31; Matthieu 24:15).

Les signes et les prodiges ont aussi marqué les premiers temps du christianisme, par la puissance du Saint Esprit (Actes des Apôtres 2:43; 5:12; 6:8; 8:13; 14:3; 15:12). Le Seigneur Jésus lui-même l'avait dit: «En mon nom ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils prendront des serpents; et quand ils auront bu quelque chose de mortel, cela ne leur nuira point» (Marc 16:17, 18). En évoquant les débuts du témoignage chrétien, l'épître aux Hébreux rappelle: «… Dieu rendant témoignage avec eux par des signes et des prodiges, et par divers miracles et distributions de l'Esprit Saint, selon sa propre volonté» (2:4). Dans l'épître aux Romains, l'apôtre parle des miracles et des prodiges qu'il a accomplis par la puissance de l'Esprit de Dieu (15:19).

Le début et la fin de l'époque chrétienne sont donc caractérisés par des signes et des prodiges, avec un contraste complet quant à l'origine de ce pouvoir surnaturel. Au temps des premiers chrétiens, il était donné par l'Esprit de Dieu, tandis qu'en ces temps de la fin, il viendra de Satan, le grand séducteur et l'imitateur de Dieu. Pour le temps qui se situe entre ces deux périodes extrêmes, nous ne trouvons aucun passage biblique évoquant de tels signes et prodiges. En Hébreux 6:5, il est bien question des «miracles du siècle à venir», mais ceci ne concerne pas le temps actuel. Au commencement, Dieu a opéré par des miracles et il le fera encore une fois dans le «siècle à venir». Aujourd'hui, l'action de Dieu n'a plus besoin d'être démontrée de cette façon, car nous sommes en possession de la parole de Dieu entière.

On peut constater de nos jours un intérêt croissant pour les phénomènes surnaturels. Cela prouve une fois de plus que «le mystère d'iniquité opère déjà». Les événements futurs projettent pour ainsi dire leur ombre sur notre siècle. Les «miracles» dont beaucoup se réclament aujourd'hui ne sont-ils pas les premiers signes de ce développement? Quelqu'un a écrit, il y a quelques décennies déjà: «Nous ne prétendons pas que tous ces faits soient des faux ou d'origine satanique, mais nous avons des raisons de penser qu'il en est ainsi dans un grand nombre de cas. Et si nous ne sommes pas en mesure de juger soigneusement de telles manifestations à la lumière de la Parole, nous sommes très exposés à être séduits et à faire de douloureuses expériences». L'occultisme est en train de se répandre dans le monde christianisé, et constitue un grand danger pour nous et pour nos enfants.

Verset 10

«… et en toute séduction d'injustice pour ceux qui périssent, parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés.»

La manière d'agir de l'Antichrist n'est que séduction; il opère «en toute séduction d'injustice». Cette séduction a sa source dans l'injustice (ou l'iniquité).

«Ceux qui périssent», ici, ce ne sont pas des païens. Ce sont des chrétiens professants qui n'ont pas la vie de Dieu. Ils périront «parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité». Ils ont entendu la vérité, mais ne l'ont pas vraiment reçue; elle n'a pas pénétré dans leur cœur. Se contenter d'accepter la vérité de manière superficielle ou intellectuelle ne suffit pas, pas plus que d'adhérer à une profession de foi.

«L'amour de la vérité» — c'est une affaire de cœur. On peut périr tout en connaissant la bonne doctrine. Le baptême, l'assiduité aux réunions, ou même la participation à la cène, ne peuvent sauver quelqu'un de la perdition éternelle. Ce qui nous donne le salut, c'est «l'amour de la vérité», c'est-à-dire l'acceptation de ce que Dieu, dans «la parole de la vérité», dit de lui-même, de nous et de l'œuvre de rédemption du Seigneur Jésus. Le passage d'Hébreux 10:26 montre clairement qu'on peut bien avoir reçu une certaine «connaissance de la vérité» et néanmoins périr. Ce qu'il nous faut, c'est «la foi de la vérité» (2 Thessaloniciens 2:13), «l'obéissance à la vérité» (1 Pierre 1:22), «l'amour de la vérité».

La vérité est ici en contraste évident avec le mensonge, dont il vient d'être question. Celui qui, aujourd'hui, refuse l'amour de la vérité, ajoutera foi, demain, aux signes et prodiges de mensonge de l'Antichrist.

Maintenant déjà, au lieu de se tourner vers la vérité, beaucoup ne désirent pas autre chose que le mensonge. «Or c'est ici le jugement, que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises» (Jean 3:19).

Ce qui arrivera à ceux qui ont rejeté la vérité est un acte du juste jugement de Dieu. «Ne soyez pas séduits; on ne se moque pas de Dieu; car ce qu'un homme sème, cela aussi il le moissonnera» (Galates 6:7). Par le fait qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité et qu'ils n'ont pas obéi à l'évangile (cf. 1:8), ces hommes font venir sur eux la condamnation éternelle. Le mot utilisé ici pour «périr» a la même racine que le mot «perdition» au verset 3. Celui qui périt partage le destin de l'Antichrist pour toute l'éternité.

Verset 11

«Et à cause de cela, Dieu leur envoie une énergie d'erreur pour qu'ils croient au mensonge…»

Il ne s'agit pas ici du jugement éternel contre les impies (Apocalypse 20:11-15), mais d'un jugement temporel, d'un endurcissement gouvernemental. Il s'exerce contre des hommes qui n'étaient chrétiens que de nom. Les mots «et à cause de cela», par lesquels commence ce verset, soulignent le fait que cet endurcissement est une conséquence de leur conduite. Non seulement ils périront parce qu'ils ont refusé «l'amour de la vérité», mais ils seront endurcis, de leur vivant, par Dieu lui-même. Durant le temps de la grâce, ils ont foulé aux pieds la vérité et le salut qui leur était offert. Ils ont ainsi fixé eux-mêmes leur propre sort. Ils ont voulu les ténèbres et ils les ont eues. Ils ont refusé la vérité et ils devront croire au mensonge.

Ce sera un temps où ceux qui auront entendu l'évangile de la grâce ne pourront plus se convertir. Dieu leur enverra une énergie d'erreur à laquelle ils ne pourront pas résister. Ils ne pourront faire autrement que de croire au mensonge de l'Antichrist. Le verset 4 nous a déjà appris en quoi consiste ce mensonge. L'Antichrist se présentera lui-même comme étant Dieu et s'élèvera «contre tout ce qui est appelé Dieu ou qui est un objet de vénération». Ceux qui auront refusé de rendre hommage au Fils de Dieu seront contraints à rendre hommage aux puissances diaboliques. Ce sera leur jugement.

Dans le temps actuel, Dieu agit encore par sa grâce et opère dans les cœurs en particulier, afin d'amener les hommes à la repentance. Cela n'exclut pas, évidemment, qu'il peut endurcir certains d'entre eux. Le Pharaon d'Égypte en est un exemple bien connu. En ce qui le concerne, l'endurcissement opéré par Dieu était une conséquence de son propre endurcissement. Lorsqu'il a clairement démontré qu'il refusait d'écouter les paroles de Dieu prononcées par Moïse, Dieu a endurci son cœur de façon qu'il ne puisse plus les écouter.

Nous trouvons aussi dans la Bible des exemples d'endurcissement collectif, et toujours comme un acte du gouvernement de Dieu. En Romains 1:18-28, il est parlé de l'endurcissement des nations qui s'étaient détournées de Dieu, leur Créateur. Au moment où leur faute a été clairement manifestée, «Dieu les a livrés…» (versets 24, 26 et 28); c'est chaque fois leur comportement qui en est la raison. En Romains 11, Paul parle de façon détaillée de l'endurcissement du peuple d'Israël (voir particulièrement les versets 7 et 25). Sa cause, ici encore, c'est la conduite même de ce peuple, qui s'est constamment détourné de Dieu et en est arrivé à crucifier le Messie. Ésaïe l'a annoncé déjà: «En entendant vous entendrez et vous ne comprendrez pas, et en voyant vous verrez et vous ne connaîtrez pas. Engraisse le cœur de ce peuple, et rends ses oreilles pesantes, et bouche ses yeux, de peur qu'il ne voie des yeux, et n'entende de ses oreilles, et ne comprenne de son cœur, et ne se convertisse, et qu'il ne soit guéri» (Ésaïe 6:9, 10). Ce passage est cité plusieurs fois dans le Nouveau Testament, en particulier en Jean 12:40.

Notre verset parle de l'endurcissement d'une troisième catégorie de personnes: la chrétienté apostate. Il est effrayant de penser que des hommes qui auraient pu connaître la vérité de Dieu vont être frappés par ce jugement. Ils ne pourront plus croire la vérité, et ils devront croire au mensonge. Ils n'auront plus la possibilité de se convertir. Bien qu'ils soient encore vivants, il sera trop tard. Dieu, dans sa patience, offre aujourd'hui encore le salut à tous les hommes. Y aurait-il, parmi nos lecteurs, quelqu'un qui connaît la vérité mais ne l'a pas vraiment reçue dans son cœur? Aujourd'hui, vous pouvez encore saisir le salut, mais si le Seigneur vient demain, vous ne le pourrez plus. Vous croirez, et devrez croire, au mensonge et vous serez perdu pour l'éternité.

Verset 12

«… afin que tous ceux-là soient jugés qui n'ont pas cru la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice.»

Ici, «juger» signifie certainement: prononcer et exécuter le jugement. Deux motifs de ce jugement sont mentionnés: ceux qui le subissent n'ont pas cru la vérité et ils ont pris plaisir à l'injustice. Bien qu'ayant entendu la vérité, ils ne l'ont ni aimée ni crue, et il n'y ont pas obéi. Ils ont peut-être eu «la forme de la piété» mais ils en ont «renié la puissance» (2 Timothée 3:5). Et non seulement cela, mais ils ont pris plaisir à l'injustice, ce qui prouve qu'ils n'ont jamais passé par la nouvelle naissance.

Les croyants peuvent tomber dans le péché, mais ils n'y prennent pas plaisir. Une brebis peut tomber dans la boue, mais elle s'efforce aussitôt d'en sortir, car elle ne s'y sent pas à l'aise. Il en est tout autrement du porc: rien ne sert de le laver, il retourne toujours dans le bourbier (2 Pierre 2:21, 22). C'est le comportement de ceux dont il est parlé ici.

Les hommes dont il est question dans les versets 10 à 12 n'auront aucune nouvelle offre de salut. Ce sera comme dans la parabole du grand festin, que le Seigneur Jésus conclut en disant: «Car je vous dis qu'aucun de ces hommes qui ont été conviés ne goûtera de mon souper» (Luc 14:24). Celui qui foule aux pieds la grâce de Dieu en subira les conséquences pour l'éternité.

Ceux qui, en revanche, n'auront jamais entendu l'évangile de la grâce auparavant, auront alors la possibilité de recevoir «l'évangile du royaume», annoncé par des messagers juifs en vue du Millénium. Et même s'ils n'entendent pas ce message-là, ils pourront répondre à «l'évangile éternel» du Dieu Créateur et reconnaître celui qui a créé les cieux et la terre. Il est remarquable que Dieu parle de l'évangile éternel en Apocalypse 14:6, c'est-à-dire après le chapitre 13 où apparaissent les deux bêtes. Le Dieu de grâce se penchera encore une fois, durant ces temps terribles, vers les hommes qui n'ont jamais entendu l'évangile de la grâce, en leur donnant la possibilité de lui rendre hommage en tant que Créateur.

À suivre