Anciennes questions – Réponses toujours actuelles

C.H. Mackintosh

Un salut gratuit

Ézéchiel 3:20, et beaucoup d'autres passages analogues, présentent l'homme responsable sous le gouvernement de Dieu, dans la dispensation de la loi. Ils ne sauraient donc s'appliquer à quelqu'un qui est l'objet d'une grâce sans réserve, libre et souveraine. L'évangile s'adresse à moi en tant que pécheur irrémédiablement perdu, condamné sous la loi. Il m'apporte un salut parfait, inconditionnel. Il me donne une vie éternelle, non pas temporaire ou soumise à certaines conditions. Il est vraiment étonnant que des hommes qui ont la Bible entre leurs mains puissent parler de «cette possibilité pour quelqu'un qui croit en Jésus d'être perdu»! C'est la preuve évidente qu'ils ne comprennent rien à la ruine totale de l'homme, pas plus qu'à la réalité du salut de Dieu.

Quant à Jacques 2:14, le petit mot «dit» en est la clé, comme il est celle de tout le contexte. L'apôtre ne dit pas «Quel profit y a-t-il si quelqu'un a la foi…?», mais «si quelqu'un dit qu'il a la foi». Une simple affirmation des lèvres est sans valeur pour Dieu et pour l'homme. À quoi sert de dire «J'y vais, Monsieur», si nous restons sur place? Mettons nos paroles en pratique!

Veuille le Seigneur réveiller nos cœurs, et nous conduire plus avant dans un amour véritable pour Christ! Ce qu'il nous faut, c'est une consécration qui vient du cœur.