Fragments

Un chrétien qui a devant lui le ciel, et un Sauveur glorieux comme objet de son cœur, marchera bien sur la terre. Celui qui n'a que le chemin même pour règle, manquera d'intelligence et de motif pour savoir y marcher. La mondanité s'emparera de lui, et sa marche chrétienne dans le monde sera plus ou moins au niveau du monde dans lequel il marche. Les yeux en haut sur Jésus garderont le cœur et les pas dans un chemin qui convient à Jésus, et qui, par conséquent, le glorifie et le fait connaître au monde. Vu ce que nous sommes, il nous faut un motif au-dessus du chemin, afin de pouvoir y marcher. Cela n'empêche pas d'avoir aussi besoin, pour le chemin, de la crainte de l'Éternel, de passer le temps de notre séjour ici-bas dans la crainte, sachant que nous sommes rachetés au prix du sang précieux de Christ.

John Nelson Darby (Extrait des Études sur le 1er livre des Rois)

 

Au sujet de Philippiens 2:12, 13

Il y a deux manières dont le croyant est envisagé dans le Nouveau Testament. En Christ — ici aucun progrès à faire, rien n'est en question: c'est un état complet, parfait, actuel. Mais le chrétien est aussi un pèlerin sur la terre, ayant à atteindre le but. Ceci donne occasion à toute espèce d'exhortations, d'avertissements et de «si». C'est ainsi qu'il apprend l'obéissance et la dépendance, les deux caractères du nouvel homme.