Première épître aux Thessaloniciens (suite)

E.A. Bremicker

Visite de Timothée à Thessalonique

Chapitre 3

Paul fut empêché d'aller lui-même à Thessalonique pour visiter ses bien-aimés frères et sœurs. C'est pourquoi il leur envoya Timothée, afin d'avoir de leurs nouvelles. Paul connaissait les ruses de Satan et ses efforts pour détruire l'œuvre qui avait si bien commencé.

L'apôtre était préoccupé. Il craignait que la foi des Thessaloniciens n'ait été ébranlée par les persécutions.

Ainsi, Timothée partit à Thessalonique avec la mission de consoler et d'encourager les croyants qui s'y trouvaient. C'est le sujet du troisième chapitre.

Ayant accompli son service, il revint vers Paul pour lui transmettre de bonnes nouvelles, bien propres à l'encourager. La foi et l'amour de ces croyants étaient un motif de se réjouir et de rendre grâces à Dieu.

Verset 1

«C'est pourquoi, n'y tenant plus, nous avons trouvé bon d'être laissés seuls à Athènes»

En quittant Thessalonique, Paul se rendit d'abord à Bérée. Là aussi il rencontra l'opposition des Juifs, de sorte qu'il dut quitter cette ville et poursuivre sa route jusqu'à Athènes. Ses compagnons de voyage, Timothée et Silas, restèrent momentanément à Bérée, mais le rejoignirent ensuite à Athènes (Actes des Apôtres 17:10-15). Informé là des persécutions qui sévissaient à Thessalonique, Paul éprouva un grand souci pour ces jeunes croyants. C'est pourquoi il leur envoya Timothée, et poursuivit son voyage jusqu'à Corinthe, où Timothée le retrouva (Actes des Apôtres 18:5).

En 1 Corinthiens 13:5, il écrit: «L'amour ne cherche pas son propre intérêt». Nous en trouvons la réalisation ici. C'était l'amour de Paul pour les Thessaloniciens qui le fit renoncer à la présence de Timothée. Lui-même ne pouvait pas aller vers eux, mais son amour trouva le moyen de leur faire parvenir un encouragement. Il ne pensait pas à lui, mais aux autres. Ce n'était certainement pas facile pour lui de renoncer à Timothée, car il aurait eu bien besoin de lui à Athènes. Cependant son amour pour les jeunes convertis de Macédoine était plus fort que tous les obstacles que pouvait dresser l'ennemi. Il connaissait les circonstances difficiles des Thessaloniciens et leurs persécutions. Il savait aussi qu'ils étaient encore, spirituellement, de jeunes enfants qui avaient besoin d'encouragements et d'enseignements. C'est pourquoi il préféra «être laissé seul à Athènes». L'expression «être laissé seul», utilisée ici, exprime la solitude et l'isolement, mais il acceptait volontiers cela.

Verset 2

«Et nous avons envoyé Timothée, notre frère et compagnon d'œuvre sous Dieu dans l'évangile du Christ, pour vous affermir et vous encourager touchant votre foi»

Timothée était un des collaborateurs de Paul sur lequel il pouvait se reposer entièrement, et qui avait toute sa confiance. Dans l'épître aux Philippiens, il lui rend ce témoignage: «Or j'espère dans le Seigneur Jésus vous envoyer bientôt Timothée, afin que moi aussi j'aie bon courage quand j'aurai connu l'état de vos affaires; car je n'ai personne qui soit animé d'un même sentiment avec moi pour avoir une sincère sollicitude à l'égard de ce qui vous concerne; parce que tous cherchent leurs propres intérêts, non pas ceux de Jésus Christ. Mais vous savez qu'il a été connu à l'épreuve, savoir qu'il a servi avec moi dans l'évangile comme un enfant sert son père» (2:19-22). Bien que Timothée fût plus jeune que Paul, ils travaillaient cependant ensemble en harmonie, car ils travaillaient pour la même personne. Paul pouvait l'engager dans l'œuvre du Seigneur et lui confier des missions importantes, malgré son jeune âge.

Son service fut béni. Il ressort des différents passages qui parlent de lui qu'au moins quatre missions particulières lui furent confiées en faveur des croyants:

  1. La consolation et l'affermissement à Thessalonique (1 Thessaloniciens 3:2).
  2. Le maintien de l'ordre dans l'assemblée et le rappel de l'enseignement de l'apôtre à Corinthe (1 Corinthiens 4:17).
  3. L'édification à Éphèse (1 Timothée 1:3, 4).
  4. L'encouragement de l'apôtre dans sa prison à Rome (2 Timothée 4:9, 21).

Nous avons ici la première mission de Timothée accomplie sans l'appui direct de l'apôtre. Humainement parlant, il était seul, mais Paul avait la confiance que son service serait en bénédiction aux Thessaloniciens. Il l'appelle ici: «notre frère et compagnon d'œuvre sous Dieu dans l'évangile du Christ». Il ne dit pas «un frère», mais «notre frère». Il ressentait le lien étroit qui les unissait. Timothée n'était pas simplement un serviteur, mais un «compagnon d'œuvre sous Dieu». Il servait dans l'évangile, et son service devait être aussi pour le bien des croyants.

En voyant la communion réalisée par ces deux serviteurs, nous devrions être amenés à désirer que le Seigneur nous donne des frères âgés comme Paul et des jeunes frères comme Timothée. Quelle bénédiction pour l'œuvre du Seigneur quand des frères d'âges divers travaillent ensemble et les uns pour les autres!

La mission de Timothée est décrite par les mots: «vous affermir et vous encourager touchant votre foi». La foi est mentionnée cinq fois dans ce chapitre (versets 2, 5, 6, 7, 10). C'est pourquoi il est bon de considérer rapidement ce que signifie ce mot. Nous pouvons en discerner trois sens dans le Nouveau Testament:

  1. La foi nous est présentée comme la main qui saisit le salut offert par Dieu. Sans une foi personnelle, personne ne peut être sauvé.
  2. La foi est la confiance en Dieu et en ses promesses dans la vie quotidienne.
  3. La foi nous est aussi présentée comme ce qui est cru, c'est-à-dire l'objet de la foi, la vérité chrétienne.

Dans notre passage, il s'agit avant tout de la confiance de la foi. Paul dit ailleurs: «Nous marchons par la foi, non par la vue» (2 Corinthiens 5:7). La foi est en contraste avec la vue. Le temps de la vue n'est pas encore venu pour le croyant. À la venue du Seigneur, tout changera. La foi prendra fin, car nous verrons ce que nous aurons cru. Mais maintenant, la foi saisit ces choses et en prend possession. Cette foi, qui est un don de Dieu, doit être toujours fortifiée et stimulée, et cela tout spécialement dans les difficultés et les épreuves. C'est pourquoi Timothée devait affermir et encourager les saints. Nous trouvons en Actes 15:32 deux expressions similaires: «Judas et Silas… exhortèrent les frères par plusieurs discours et les fortifièrent». Être affermis, encouragés, exhortés, voilà ce dont nous avons besoin chaque jour de notre vie.

Versets 3 et 4

«afin que nul ne soit ébranlé dans ces tribulations; car vous savez vous-mêmes que nous sommes destinés à cela. Car aussi, quand nous étions auprès de vous, nous vous avons dit d'avance que nous aurions à subir des tribulations, comme cela est aussi arrivé, et comme vous le savez».

Les difficultés et les épreuves dans le chemin peuvent avoir deux conséquences opposées: soit fortifier notre foi, soit nous ébranler. C'est ce dont parle l'apôtre ici. Il espérait qu'aucun des Thessaloniciens n'aurait été «ébranlé». Ce mot est en rapport avec le «vous affermir» du verset 2. Celui qui est ébranlé dans la foi est découragé et rempli d'inquiétude. Cela peut aller si loin que l'on perde entièrement la foi — non pas le salut éternel, mais la foi comme confiance quotidienne dans les promesses de Dieu.

Paul se demandait quelles conséquences auraient les persécutions sur la foi des Thessaloniciens. Leur foi serait-elle fortifiée? Regarderaient-ils d'autant plus à ce qui est invisible, de sorte que ce qui est visible perde son importance? Voilà ce qui se passerait si leur foi était solide. Bien que nous ne soyons pas persécutés d'une manière directe, les difficultés que nous rencontrons sur notre chemin manifestent ce qu'il en est de notre foi. Ces épreuves sont diverses; Dieu peut se servir pour cela de maladies, de détresses, de tristesses, de chômage, de problèmes professionnels, ou d'autres choses encore. De telles épreuves peuvent ou bien fortifier notre foi, ou bien la faire faiblir. C'est comme une douche froide: elle peut faire du tort à un homme de santé fragile, mais elle est profitable à une personne en bonne santé.

Paul n'avait donné aucune illusion aux Thessaloniciens. Ils savaient ce qui les attendait. Il leur avait dit que la vie du chrétien n'a pas que des côtés agréables. C'est aussi vrai pour nous. Il ne nous a pas été promis que nous n'aurions ni difficultés ni épreuves. Le Seigneur Jésus lui-même a dit: «Vous avez de la tribulation dans le monde; mais ayez bon courage, moi j'ai vaincu le monde» (Jean 16:33). Les épreuves n'ont rien d'anormal dans le royaume de Dieu actuellement. En Actes 14:22, Paul exhorte les croyants à persévérer dans la foi; puis il ajoute: «c'est par beaucoup d'afflictions qu'il nous faut entrer dans le royaume de Dieu». Pierre associe aussi la foi et les épreuves. Il écrit: «étant affligés maintenant pour un peu de temps par diverses tentations, si cela est nécessaire, afin que l'épreuve de votre foi… soit trouvée tourner à louange, et à gloire, et à honneur, dans la révélation de Jésus Christ» (1 Pierre 1:6, 7).

C'est par un chemin de souffrances que le Seigneur est entré dans la gloire. En serait-il autrement de nous? Sans doute, une vie avec le Seigneur Jésus est une vie glorieuse et elle apporte une plénitude de bonheur. Notre joie en tant que chrétien est une joie «dans le Seigneur» (Philippiens 4:4), ce n'est pas la joie de ce monde. Ce monde a rejeté le Seigneur, et par cela même il rejette ceux qui se mettent du côté du Rejeté. Nous avons devant nous un avenir glorieux, mais dans le temps présent, le chemin peut être marqué de beaucoup de souffrances. Pour cela, nous avons besoin de toute la grâce de Dieu.

Tenons-nous compte de l'élément de la souffrance dans notre service évangélique, comme l'avait fait l'apôtre Paul? Cela n'a pas beaucoup de sens de ne présenter aux hommes perdus que les aspects favorables de la vie de la foi, et de ne parler que d'une vie de bonheur. Certes, il y a pour le chrétien un bonheur pour le temps présent et un bonheur pour l'avenir, mais nous ne devons pas taire que suivre le Seigneur Jésus signifie être identifié avec un Seigneur rejeté. Dans la parabole bien connue du semeur, le Seigneur parle de ceux qui reçoivent la parole avec joie, sans avoir de racines. Qu'advient-il? Ils croient pour un temps, mais quand vient la mise à l'épreuve, ils se retirent (Luc 8:13).

Verset 5

«C'est pourquoi moi aussi, n'y tenant plus, j'ai envoyé afin de connaître ce qui en était de votre foi, de peur que le tentateur ne vous eût tentés, et que notre travail ne fût rendu vain».

Les Thessaloniciens furent mis à l'épreuve. Dieu permit que le tentateur (c'est-à-dire le diable) s'en prenne à eux. Il s'agit ici de tentations qui proviennent des circonstances par lesquelles nous sommes mis à l'épreuve, et non pas de celles qui ont leur source dans notre nature pécheresse. De telles tentations ne sont jamais de Dieu, car Dieu ne tente personne pour le mal (Jacques 1:13). Mais souvent, il met à l'épreuve notre foi. Jacques écrit: «Estimez-le comme une parfaite joie, mes frères, quand vous serez en butte à diverses tentations, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience» (Jacques 1:2). Il en fut ainsi de Job. Dieu voulut le mettre à l'épreuve, c'est pourquoi il permit à Satan de l'attaquer.

Ainsi Dieu permet des tentations et le diable s'en sert. Il voudrait nuire à notre foi et il essaye de nous persuader qu'il est peu raisonnable de nous mettre du côté d'un chef rejeté, à la suite duquel il y a des souffrances et des luttes. Ces attaques de l'ennemi sont dangereuses et beaucoup y ont succombé. Pour y résister, nous avons besoin d'une foi active qui nous ancre fermement dans les choses invisibles. Par la foi, nous regardons déjà au royaume à venir, où nous serons glorifiés avec le Seigneur Jésus. Paul savait que la persécution n'apporterait aux Thessaloniciens que vigueur et enrichissement spirituels, aussi longtemps que les choses invisibles de la foi seraient pour eux une réalité.

Paul désirait fort que son travail parmi les Thessaloniciens ne soit pas vain. Il ne se contentait pas d'avoir accompli ce que le Seigneur lui avait confié, il se préoccupait aussi des résultats de son ministère, parce qu'il désirait en recevoir un plein salaire. L'apôtre Jean avait le même désir quand il écrivait: «Prenez garde à vous-mêmes, afin que nous ne perdions pas ce que nous avons opéré, mais que nous recevions un plein salaire» (2 Jean 8). Il exprime une pensée semblable dans sa première épître: «Et maintenant, enfants, demeurez en lui, afin que, quand il sera manifesté, nous ayons de l'assurance et que nous ne soyons pas couverts de honte, de par lui, à sa venue» (1 Jean 2:28). Ces passages ne parlent-ils pas à nos cœurs? Si nous nous laissons séduire par Satan, cela contribue à la confusion des serviteurs de Dieu qui ont pris soin de nous.

Verset 6

«Mais Timothée venant d'arriver de chez vous auprès de nous, et nous ayant apporté les bonnes nouvelles de votre foi et de votre amour, et nous ayant dit que vous gardez toujours un bon souvenir de nous, désirant ardemment de nous voir, comme nous aussi nous désirons vous voir…»

Timothée avait de bonnes nouvelles pour l'apôtre Paul. Ce qu'il a vu chez les Thessaloniciens était positif. Il pouvait rendre témoignage tant de leur foi que de leur amour. La foi lie chacun de nous au monde invisible, tandis que l'amour nous lie les uns aux autres. Nous avons besoin des deux. Nous ne sommes pas seuls à suivre le Seigneur Jésus; il y en a d'autres à côté de nous, qui font les mêmes expériences et qui peuvent nous être en aide. Par l'amour entre nous, nous pouvons nous fortifier dans la foi. Cela faisait du bien aux Thessaloniciens de savoir que Paul pensait à eux, et Paul était encouragé en apprenant qu'ils pensaient aussi à lui.

Peut-être avait-il eu quelque crainte qu'ils l'oublient, ou qu'ils se détournent de son enseignement.

Mais ce n'était nullement le cas. Ils s'étaient fermement attachés à ce qu'il leur avait dit et désiraient le revoir. Ce fut un sujet de joie pour l'apôtre.

Verset 7

«C'est pourquoi, frères, nous avons été consolés à votre sujet par votre foi, dans toute notre nécessité et dans notre tribulation».

Lorsque Paul parlait aux Thessaloniciens de souffrances et d'épreuves, ce n'était pas pour lui de la théorie; il en avait fait l'expérience à mainte reprise dans son propre corps. Il parlait comme quelqu'un qui savait de quoi il s'agissait. Il avait passé par beaucoup de détresses; il avait connu la persécution et la souffrance. En 2 Corinthiens 11:23-28, il parle de tout ce qui lui était arrivé. C'est une énumération impressionnante. Et outre toutes ces souffrances extérieures, il y avait la sollicitude pour toutes les assemblées, c'est-à-dire pour les frères et sœurs qu'il avait connus dans ses voyages et qu'il aimait.

Lui-même avait apporté aux Thessaloniciens consolation et encouragements (2:11). Maintenant c'était à lui d'être consolé par eux. Celui qui avait consolé était consolé à son tour. Il en est de même dans l'épître aux Romains: Paul avait l'ardent désir de les voir; et dans quel but? — «… afin de vous faire part de quelque don de grâce spirituel, pour que vous soyez affermis, c'est-à-dire pour que nous soyons consolés ensemble au milieu de vous, vous et moi, chacun par la foi qui est dans l'autre» (Romains 1:11, 12). Il voulait donner et fortifier, mais en même temps recevoir et être encouragé. Quel bienfait quand le but d'une rencontre fraternelle est l'aide réciproque! Dieu n'a pas placé en vain des frères et des sœurs à nos côtés.

La source de la consolation est alors dans la foi de l'autre. Paul désirait, tant auprès des Romains que des Thessaloniciens, être consolé par leur foi. Ici encore, la foi n'est pas le moyen du salut mais la confiance quotidienne dans le Seigneur Jésus. Cette foi est une manifestation de la nouvelle vie, qu'elle rend visible des autres au gré des circonstances que l'on traverse. Mes frères et sœurs voient à mes réactions devant les difficultés ce qu'il en est de ma foi; et ce peut être en bénédiction pour eux, en ce qu'ils seront encouragés et fortifiés. Une confiance vivante dans le Seigneur peut redresser et encourager des croyants en danger de se décourager. À l'inverse, le manque de foi peut en entraîner d'autres.

Verset 8

«Car maintenant nous vivons, si vous tenez fermes dans le Seigneur».

Paul écrivit aussi aux Philippiens: «Mes frères bien-aimés et ardemment désirés,… demeurez ainsi fermes dans le Seigneur» (Philippiens 4:1). Face aux tentations de l'ennemi et aux difficultés du chemin, il était important pour les Thessaloniciens de demeurer fermes dans le Seigneur, de placer toute leur confiance en lui. L'apôtre ne s'attendait pas à ce qu'ils puissent tenir ferme dans leur propre force ou leur propre sagesse, mais dans le Seigneur. Cela veut dire: attendre tout de lui seul, dans chaque situation. Si nos ressources sont en nous-mêmes ou en ceux qui nous entourent, nous serons toujours déçus. Seul le Seigneur ne nous décevra jamais.

Paul avait appris de Timothée que les croyants de Thessalonique tenaient ferme dans le Seigneur. Malgré les attaques de Satan, ils étaient restés inébranlables dans la foi. Il en avait été encouragé et il exprime sa joie par les mots: «car maintenant nous vivons». D'autres versions ont traduit: «nous revivons» ou: «nous avons de nouveau le courage de vivre». Paul avait eu beaucoup de déceptions dans sa vie. Cela lui faisait mal quand il voyait des croyants qui ne tenaient pas ferme dans le Seigneur. C'est pourquoi il était souvent chargé et affligé. Mais ce qu'il avait appris des Thessaloniciens lui donnait un nouveau courage. Il vivait de nouveau.

N'est-ce pas pour chaque serviteur un encouragement quand il voit que le Seigneur accompagne son service de sa bénédiction et que des hommes viennent à la foi? Mais devons-nous nous contenter que des âmes trouvent le salut? La volonté du Seigneur est qu'elles croissent dans la foi et qu'elles tiennent ferme en lui. Nous ne devrions jamais l'oublier. Le ministère de l'évangile est important, mais le ministère auprès de ceux qui sont convertis en est la suite nécessaire. L'engagement de Paul dans l'évangile était exemplaire, mais il n'oubliait jamais le service en faveur des croyants. Que ce soit par ses lettres ou par ses visites durant ses voyages, il avait toujours à cœur d'affermir les saints. En Actes 16:5, nous lisons: «Les assemblées donc étaient affermies dans la foi (ministère pour les croyants) et croissaient en nombre chaque jour (ministère de l'évangile)».

À suivre