Cantique des cantiques 6:1-12; 7:1

Cantique des cantiques 6:1-12; 7:1

Les filles de Jérusalem

6 Où est allé ton bien-aimé, ô la plus belle parmi les femmes ? De quel côté ton bien-aimé s'est-il tourné ? Alors nous le rechercherons avec toi.

La Sulamithe

2 Mon bien-aimé est descendu dans son jardin, aux parterres d'aromates, pour faire paître [son troupeau] dans les jardins et pour cueillir des lis.

3 Je suis à mon bien-aimé et mon bien-aimé est à moi. C'est lui qui fait paître [son troupeau] parmi les lis.

Le Bien-Aimé

4 Tu es belle, mon amie, comme Thirtsa1, charmante comme Jérusalem, redoutable comme des [troupes sous leurs] étendards.
1 Thirtsa était la capitale du royaume d'Israël avant Samarie ; voir 1 Rois 15:33.

5 Détourne de moi tes yeux, car ils me troublent ! Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres bondissant sur [les pentes de] Galaad.

6 Tes dents sont comme un troupeau de brebis qui montent du lavoir, qui ont toutes des jumeaux et pas une d'elles n'est stérile.

7 Ta joue est comme un quartier de grenade derrière ton voile.

8 Il y a 60 reines et 80 concubines et des jeunes filles sans nombre.

9 Ma colombe, ma parfaite est unique ; elle est unique pour sa mère, la préférée pour celle qui lui a donné naissance. Les filles la voient et la disent bienheureuse ; les reines et les concubines [la voient aussi] et elles la louent.

Les filles de Jérusalem

10 Qui est celle-ci qui apparaît comme l'aurore, [qui est] belle comme la lune, pure comme le soleil, redoutable comme des [troupes sous leurs] étendards ?

Le Bien-Aimé

11 Je suis descendu au jardin des noyers pour voir les jeunes pousses de la vallée, pour voir si la vigne bourgeonne, si les grenadiers s'épanouissent.

12 Sans que je ne m'en aperçoive, mon âme m'a transporté sur les chars de mon peuple bien disposé.

Les filles de Jérusalem, puis la Sulamithe, puis les filles de Jérusalem

7 Reviens, reviens, Sulamithe ! Reviens, reviens et que nous te voyions ! — Que verriez-vous dans la Sulamithe ? — Comme la danse de Mahanaïm1.
1 Mahanaïm : deux armées ; ou : deux camps ; ville de Palestine (Gen. 32:2-3 ; 2 Sam. 2:8).

L'ardente description que la Sulamithe a su faire de son bien-aimé en amène d'autres à le rechercher. Tel doit être le résultat de notre témoignage. Ceux qui nous entourent ne s'y tromperont pas. Seuls des accents jaillissant de l'abondance de nos cœurs pourront les conduire à Jésus. Les «filles de Jérusalem» n'ont encore qu'entendu parler de la splendeur de l'Époux, mais celle de l'Épouse leur est déjà visible. Elle est «la plus belle parmi les femmes» (v. 1, 13). La beauté morale de l'Assemblée, reflet de celle de Jésus, préparera les inconvertis à recevoir l'évangile.

Mais avant tout cette beauté est appréciée par le Seigneur (v. 4). Lui aussi a les yeux sur celle qu'Il a aimée jusqu'à la mort. Et que voit-Il en elle? Les perfections dont Il l'a Lui-même revêtue (comp. Éz. 16:7-14 ez 16.6-14). Il peut encore l'appeler «ma parfaite» (v. 9), ayant pardonné son indifférence et ne retenant qu'une chose: elle n'a pas eu honte de Lui; elle a publiquement déclaré son Nom. À son tour Il la reconnaît comme sienne devant Dieu (Matt. 10:32 mt 10.28-33). Et nous pensons à l'instant prochain où l’Époux divin se présentera son Assemblée à Lui-même, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, sainte et irréprochable pour l'éternité (Éph. 5:27 ep 5.25-27; 1:4 ep 1.3-14).