1 Rois 20:30b-43

1 Rois 20:30b-43

30 Or ceux qui restaient s'enfuirent à Aphek, dans la ville, et la muraille tomba sur 27 000 hommes, ceux qui restaient.
Et Ben-Hadad s'enfuit et entra dans la ville, [allant] d'une pièce dans une autre1.
1 ou : [se cachant] dans une pièce retirée.

31 Et ses serviteurs lui dirent : « Voici, nous avons entendu dire que les rois de la maison d'Israël sont des rois miséricordieux. Mettons donc des sacs sur nos reins et des cordes à nos têtes, et sortons vers le roi d'Israël. Peut-être qu'il laissera vivre ton âme. »

32 Et ils mirent des sacs sur leurs reins et des cordes à leurs têtes, et ils s'en allèrent vers le roi d'Israël. Et ils dirent : « Ton serviteur Ben-Hadad a dit : "Je te prie, laisse vivre mon âme." » Et Achab1 dit : « Il est encore vivant ? Il est mon frère. »
1 littéralement : il.

33 Alors les hommes y virent un [bon] présage et s'empressèrent de le prendre au mot et dirent : « Ben-Hadad est ton frère ! » Et Achab1 dit : « Allez, amenez-le ! » Et Ben-Hadad sortit vers lui et Achab1 le fit monter sur le char.
1 littéralement : il.

34 Et Ben-Hadad1 lui dit : « Les villes que mon père a prises à ton père, je les rends, et tu feras pour toi des rues2 à Damas, comme mon père en a fait à Samarie. » Et [Achab dit :] « Moi, je te renverrai avec cette alliance. » Et il fit alliance avec lui et le renvoya.
1 littéralement : il. 2 sans doute dans le sens de : rues affectées au commerce.

Un prophète annonce le jugement d'Achab

35 Or un homme parmi les fils des prophètes dit à son compagnon, par la parole de l'Éternel : « Frappe-moi, je te prie ! » Mais l'homme refusa de le frapper.

36 Alors il lui dit : « Parce que tu n'as pas écouté la voix de l'Éternel, voici, quand tu sortiras d'auprès de moi, le lion te tuera1. » Et il sortit d'auprès de lui, et le lion le trouva, et le tua1.
1 littéralement : frapper.

37 Et il trouva un autre homme et il dit : « Frappe-moi, je te prie ! » Et l'homme le frappa violemment et le blessa.

38 Alors le prophète s'en alla et se tint sur le chemin du roi et masqua [son visage] avec un bandeau sur les yeux.

39 Et il arriva, comme le roi passait, qu'il cria au roi et dit : « Ton serviteur était sorti au milieu de la bataille et voici, un homme se détourna et fit venir à moi un homme et dit : "Garde cet homme ! S'il vient à disparaître, alors ta vie sera à la place de sa vie ou tu me pèseras1 un talent2 d'argent."
1 c.-à-d. : tu me paieras. 2 1 talent = 34,2 kg environ.

40 Or il arriva, comme ton serviteur était occupé çà et là, que l'homme a disparu. » Et le roi d'Israël lui dit : « Ainsi est ton jugement ; tu l'as prononcé toi-même. »

41 Alors le prophète1 s'empressa d'ôter le bandeau qui était sur ses yeux et le roi d'Israël le reconnut pour l'un des prophètes.
1 littéralement : il.

42 Et il lui dit : « Ainsi dit l'Éternel : Parce que tu as laissé échapper de tes mains l'homme que j'avais voué à la destruction, alors ta vie sera pour sa vie et ton peuple pour son peuple. »

43 Alors le roi d'Israël s'en alla dans sa maison, triste et irrité, et il vint à Samarie.

Il est triste de ne trouver chez Achab aucun sentiment de reconnaissance pour la double victoire que l'Éternel lui a accordée. Malheureusement, la plupart des hommes sont ainsi! La grâce de Dieu les laisse insensibles. En la méprisant, ils outragent Dieu et font leur propre malheur. Christ a vaincu pour nous un Ennemi infiniment plus puissant et plus cruel que Ben-Hadad et ses armées. L'avons-nous tous déjà remercié pour cette délivrance glorieuse?

Non seulement nous ne voyons pas Achab se tourner vers l'Éternel, mais il fait preuve d'une indulgence coupable en épargnant l'ennemi de Dieu et de son peuple. Pis que cela, il l'appelle son frère! Dieu intervient et lui envoie un autre prophète, mais cette fois la voix de la grâce fait place à celle du jugement.

Comme Achab, il nous arrive d'oublier que le monde est l'ennemi de Dieu et de son peuple. Or l'humanité se divise en deux familles seulement: celle de Dieu et celle du diable (Jean 8:41-44 j 8.38-45). Elles ne peuvent se confondre. Si nous avons le bonheur de faire partie de la grande famille dont Dieu est le Père, nos frères et nos sœurs sont tous les enfants de Dieu, mais eux seuls.