Deutéronome 25:1-12

Deutéronome 25:1-12

Équité dans les jugements

25 « Quand il y aura une contestation entre des hommes et qu'ils viendront devant la justice et qu'on les jugera, alors on déclarera juste le juste et l'on déclarera méchant le méchant.

2 Et s'il arrive que le méchant ait mérité d'être battu, alors le juge le fera mettre par terre et on le battra devant lui d'un certain nombre [de coups], selon la mesure de sa méchanceté.

3 Il le fera battre de 40 [coups], sans les dépasser, de peur qu'en le frappant de plusieurs coups en plus de ceux-là, ton frère ne soit méprisable à tes yeux.

Prendre soin du bœuf

4 « Tu ne muselleras pas le bœuf, pendant qu'il foule [le grain].

Loi sur le devoir de beau-frère

5 « Quand des frères habiteront ensemble et que l'un d'entre eux mourra et qu'il n'aura pas de fils, la femme du défunt n'ira pas se marier au-dehors avec un homme étranger. Son beau-frère ira vers elle et la prendra pour femme et s'acquittera envers elle de son devoir de beau-frère.

6 Et il arrivera que le premier-né qu'elle mettra au monde portera le nom du1 frère défunt et son nom ne sera pas effacé d'Israël.
1 littéralement : se lèvera sur le nom de son.

7 Mais s'il ne plaît pas à l'homme de prendre sa belle-sœur, alors sa belle-sœur montera à la porte [de la ville] vers les anciens, et dira : "Mon beau-frère refuse de relever le nom de son frère en Israël, il ne veut pas s'acquitter envers moi de son devoir de beau-frère."

8 Et les anciens de sa ville l'appelleront et lui parleront. Mais s'il tient ferme et dit : "Il ne me plaît pas de la prendre [pour femme]",

9 alors sa belle-sœur s'approchera de lui sous les yeux des anciens, et lui ôtera la sandale de son pied, et lui crachera à la figure, et répondra, et dira : "C'est ainsi qu'il sera fait à l'homme qui ne bâtira pas la maison de son frère."

10 Et le nom dont on l'appellera en Israël sera : "la maison1 du déchaussé."
1 c.-à-d. : la famille.

Coup interdit dans une bagarre

11 « Lorsque des hommes se battront ensemble, l'un avec l'autre, et que la femme de l'un s'approchera pour délivrer son mari de la main de celui qui le frappe, et qu'elle étende sa main et saisisse celui-ci par les parties honteuses,

12 alors tu lui couperas la main. Ton œil ne l'épargnera pas.

La punition corporelle était encouru pour certains délits et devait être infligée mais avec mesure. Héb. 12:9 hb 12.4-13 précise que c'est une prérogative de la discipline paternelle qui contribue à inculquer le respect (voir Prov. 23:13, 14 pv 23.13-14). Dieu prend cette punition par le bâton comme exemple de la discipline que lui-même exerce envers ses enfants, en nous rappelant qu' «il fouette celui qu'il reconnaît comme son fils» (Héb. 12:6 hb 12.4-13). Mais dans sa sagesse et sa connaissance de la cruauté du cœur de l'homme, il fixe une limite: le coupable ne pourra pas recevoir plus de 40 coups. Pour être certains de ne pas les dépasser, les juifs avaient l'habitude de donner 40 coups moins un. Dans leur haine contre l'Évangile, Paul nous apprend qu'à cinq reprises ils lui ont fait subir cette punition inique (2 Cor. 11:24 2cr 11.22-28).

Un autre verset de notre lecture (v. 4) évoque les travaux de l'apôtre (1 Cor. 9:9 1cr 9.3-14). Enfin l'instruction concernant les devoirs du beau-frère servira aux sadducéens à tendre un piège au Seigneur Jésus au sujet de la résurrection. Mais il leur répondra: «Vous vous égarez, ne connaissant pas les Écritures...» (Matt. 22:29 mt 22.23-33). Et pour nous aussi, le moyen de ne jamais nous égarer, c'est de bien connaître la Parole de notre Dieu et de nous appuyer sur elle.