Genèse 7:17-24; 8:1-5

Genèse 7:17-24; 8:1-5

17 Puis le Déluge fut sur la terre pendant 40 jours. Et les eaux montèrent et soulevèrent l'arche, et elle s'éleva au-dessus de la terre.

18 Et les eaux se renforcèrent et montèrent beaucoup sur la terre, et l'arche flottait sur la surface des eaux.

19 Or les eaux se renforcèrent de plus en plus sur la terre et toutes les hautes montagnes qui sont sous tous les cieux furent recouvertes.

20 Les eaux se renforcèrent de 15 coudées par-dessus et les montagnes furent recouvertes.

21 Alors toute chair qui se déplaçait sur la terre expira, tant les oiseaux que le bétail et les bêtes [des champs], et toutes les bestioles qui fourmillent sur la terre, et tous les hommes.

22 Tout ce qui avait un souffle de vie1 dans ses narines — de tout ce qui était sur la terre ferme — mourut.
1 littéralement : une respiration de souffle de vie.

23 Et Dieu1 effaça tout ce qui existait sur la surface de la terre2, depuis l'homme jusqu'au bétail, jusqu'aux reptiles et jusqu'aux oiseaux des cieux. Ils furent effacés de dessus la terre et il ne resta que Noé et ce qui était avec lui dans l'arche.
1 littéralement : il. 2 littéralement : du sol.

24 Et les eaux se renforcèrent sur la terre pendant 150 jours.

Fin du Déluge

8 Alors Dieu se souvint de Noé et de tous les animaux et de tout le bétail, qui étaient avec lui dans l'arche. Et Dieu fit passer un vent sur la terre et les eaux baissèrent.

2 Et les sources de l'abîme et les écluses des cieux se fermèrent et la pluie qui tombait du ciel fut retenue.

3 Alors les eaux se retirèrent de dessus la terre par un flux et un reflux1. Et les eaux diminuèrent au bout de 150 jours.
1 littéralement : les eaux retournèrent… allant et retournant.

4 Et l'arche se posa sur les montagnes d'Ararat, au 7e mois, le 17e jour du mois.

5 Puis les eaux allèrent en diminuant jusqu'au 10e mois. Au 10e [mois], le 1er [jour] du mois, les sommets des montagnes apparurent.

La longue patience de Dieu a pris fin. Les flots de son jugement se déversent sur la terre. À part l'arche qui se construisait, rien ne le laissait prévoir. Tout semblait aller pour le mieux. Le monde continuait son train joyeux. On mangeait et on buvait, on se mariait et on donnait en mariage. «Ils ne se doutèrent de rien — dit le Seigneur — jusqu'à ce que le déluge vienne et les emporte tous» (voir Matt. 24:37 à 39 mt 24.32-39). Un sort aussi terrible que subit atteint tous ceux qui étaient restés sourds aux appels de la grâce. Et ce récit consigné dans la Parole de Dieu constitue de la bouche même du Seigneur Jésus, le plus solennel des avertissements pour se mettre en règle avec Dieu. Chacun aujourd'hui est invité à prendre place dans l'arche, autrement dit à trouver en Christ un abri contre la colère de Dieu. Mais si nous possédons en lui cette place de parfaite sécurité, n'oublions jamais que lui a traversé à notre place les eaux terribles du jugement divin. «Toutes tes vagues et tes déferlantes sont passées sur moi» (Ps. 42:8 ps 42.6-12).

Au milieu de ce cataclysme qui n'a jamais eu son égal, Noé et les siens jouissent d'une paix parfaite. Que les eaux se renforcent ou qu'elles diminuent, l'arche ne fera pas naufrage... ni non plus le croyant qui demeure en Christ.