Genèse 2:1-14

Genèse 2:1-14

Le repos de Dieu

2 Alors les cieux et la terre furent achevés, ainsi que toute leur armée1.
1 c.-à-d. : les astres ; voir Deut. 4:19.

2 Et Dieu acheva le septième jour son œuvre qu'il avait faite. Et il se reposa le septième jour de toute son œuvre qu'il avait faite.

3 Puis Dieu bénit le septième jour et le sanctifia. Car en ce jour1 il se reposa de toute son œuvre que Dieu avait créée par son action2.
1 littéralement : en lui. 2 littéralement : en la faisant.

La formation de l'homme

4 Voici l'histoire1 des cieux et de la terre quand ils furent créés, le jour où l'Éternel2 Dieu fit la terre, et les cieux,
1 littéralement : les générations. 2 hébreu : Jéhovah (YHWH) ; selon d'autres : Jahveh ou Jahoh ou Yahweh ; voir Exode 6.

5 et tout arbuste des champs avant qu'il ne soit sur la terre, et toute herbe des champs avant qu'elle ne pousse. Car l'Éternel Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre et il n'y avait aucun homme1 pour cultiver le sol,
1 l'homme, la race humaine ; ici et ailleurs souvent.

6 mais une vapeur montait de la terre et arrosait toute la surface du sol.

7 Puis l'Éternel Dieu forma l'homme1 [de la] poussière de la terre2 et souffla dans ses narines une respiration de vie. Et l'homme1 devint une âme vivante.
1 l'homme, la race humaine ; ici et ailleurs souvent. 2 littéralement : du sol.

Le jardin d'Éden

8 Puis l'Éternel Dieu planta un jardin en Éden1, vers l'est, et il y plaça l'homme2 qu'il avait formé.
1 Éden : plaisir, charme. 2 l'homme, la race humaine ; ici et ailleurs souvent.

9 Et l'Éternel Dieu fit pousser du sol tout arbre agréable à voir et bon à manger, ainsi que l'arbre de vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal.

10 Or un fleuve sortait d'Éden pour arroser le jardin, et de là il se divisait pour former quatre rivières1.
1 littéralement : têtes.

11 Le nom de la première [rivière] est Pishon ; c'est elle qui entoure tout le pays de Havila où il y a de l'or.

12 Et l'or de ce pays-là est bon. Il y a là le bdellium1 et la pierre d'onyx2.
1 bdellium : sorte de gomme-résine servant de baume. 2 ou : béryl.

13 Et le nom de la deuxième rivière est Guihon ; c'est elle qui entoure tout le pays de Cush.

14 Et le nom de la troisième rivière est Hiddékel1 ; c'est elle qui coule à l'est d'Assur2. Et la quatrième rivière, c'est l'Euphrate3.
1 c.-à-d. : le Tigre. 2 ou : l'Assyrie. 3 hébreu : phrath.

«En six jours l'Éternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour il s'est reposé, et a été rafraîchi» (Ex. 31:17 ex 31.15-17). Il est lui-même réjoui de la joie qu'il a préparée à sa créature.

Dans la création, nous admirons la puissance de Dieu, capable de disposer des milliards d'étoiles dans l'immensité des cieux, d'imposer des limites à la mer, de contrôler les forces de la foudre et du vent, capable aussi de former un homme avec un peu de poussière. Nous admirons également sa sagesse qui a mesuré les temps et les saisons, déterminé un équilibre de toute la nature, donné des lois aux plantes et des instincts aux animaux (Ps. 104:24 ps 104.24-26). Mais admirons aussi sa bonté: il a fait les cieux, étendu la terre sur les eaux, établi de grands luminaires... «car sa bonté est pour toujours» (Ps. 136 ps 136.1-9). Avec la tendresse d'une mère qui a préparé d'avance tout ce qui sera nécessaire à l'enfant qu'elle va mettre au monde, Dieu place l'homme dans des conditions idéales, il l'installe dans un jardin de délices où il pourra participer au repos de son Créateur. En soufflant dans ses narines «une respiration de vie» (v. 7), Dieu en fait — à la différence de la bête — une âme vivante et impérissable, responsable devant Lui.