Psaumes

Psaume 13

Psaume 13

Le fidèle opprimé attend avec impatience la délivrance

1 Au chef de musique. Psaume de David.

2 Jusqu'à quand, ô Éternel, m'oublieras-tu sans cesse ? Jusqu'à quand cacheras-tu ta face loin de moi ?

3 Jusqu'à quand aurai-je des soucis1 dans mon âme, du chagrin dans mon cœur tout le jour ? Jusqu'à quand mon ennemi se dressera2-t-il contre moi ?
1 littéralement : plans, projets. 2 littéralement : se lèvera.

4 Regarde attentivement, réponds-moi, Éternel mon Dieu ! Éclaire mes yeux, de peur que je ne dorme [du sommeil] de la mort ;

5 De peur que mon ennemi ne dise : « J'ai eu le dessus sur lui ! » [et] que mes adversaires ne se réjouissent de ce que j'aurai été ébranlé.

6 Mais pour moi, j'ai mis ma confiance en ta bonté, mon cœur s'est réjoui dans ton salut.
Je chanterai à l'Éternel, car il m'a fait du bien.

De cette détresse que traversera le restant de Juda pendant les temps apocalyptiques, le Seigneur Jésus déclare qu'il n'y en a pas eu de semblable depuis le commencement de la création... et qu'il n'y en aura jamais. Il ajoute qu'à cause des élus, Dieu a abrégé ces jours (Marc 13:20 mc 13.14-23; voir aussi Romains 9:28 rm 9.27-29). On peut donc comprendre ce cri angoissé: «Jusqu'à quand», quatre fois répété au début de ce psaume et aussi dans plusieurs autres. C'est pour y répondre que «le Seigneur fera une affaire abrégée sur la terre». Quoiqu'il ne puisse jamais connaître une pareille détresse selon la parole du Seigneur (Apocalypse 3:10 ap 3.7-13), un chrétien peut se trouver plus ou moins longtemps dans le découragement et penser que Dieu l'oublie ou lui cache volontairement sa face (verset 2). Cela nous est peut-être arrivé. Comment sortir alors de ce sombre tunnel? Cessons d'abord de nous tourmenter et de consulter avec chagrin notre propre cœur (verset 3): il ne nous apportera aucune réponse, mais plutôt fatigue et angoisse (1 Sam. 27:1 1s 27.1-2). Rappelons-nous plutôt cette exclamation triomphante: «Qui nous séparera de l'amour du Christ ? Détresse, ou angoisse, ou persécution...» (Romains 8:35... rm 8.31-39). Le souvenir de sa bonté et de son salut, voilà le secret qui ranimera notre confiance et notre joie (verset 6).