Marc

Marc 14:17-31

17 Alors le soir étant venu, il vient avec les Douze.

18 Et comme ils étaient à table et mangeaient, Jésus dit : « En vérité, je vous dis que l'un d'entre vous, celui qui mange avec moi, me livrera. »

19 Et ils commencèrent à s'attrister et à lui dire l'un après l'autre : « Est-ce moi ? »

20 Mais il leur dit : « C'est l'un des Douze, celui qui trempe [la main] avec moi dans le plat.

21 Le Fils de l'homme s'en va selon ce qui est écrit à son sujet ; mais malheur à cet homme par qui le Fils de l'homme est livré ! Il aurait été bon pour cet homme1 qu'il ne soit pas né. »
1 littéralement : pour lui.

Institution de la Cène

22 Et comme ils mangeaient, Jésus1, ayant pris du pain [et] ayant béni, le rompit et [le] leur donna et dit : « Prenez, ceci est mon corps. »
1 littéralement : lui.

23 Puis, ayant pris une coupe [et] ayant rendu grâces, il [la] leur donna et ils en burent tous.

24 Et il leur dit : « Ceci est mon sang, [le sang] de l'alliance1, qui est versé pour un grand nombre.
1 plusieurs manuscrits portent : la nouvelle alliance.

25 En vérité, je vous dis que je ne boirai plus du produit de la vigne jusqu'à ce jour où je le boirai nouveau1 dans le royaume de Dieu. »
1 pas « de nouveau », mais d'une manière différente, d'une autre sorte.

26 Et ayant chanté des hymnes, ils sortirent [pour aller] au mont des Oliviers.

Jésus annonce que Pierre va le renier

27 Puis Jésus leur dit : « Vous aurez tous une cause de chute, car il est écrit : "Je frapperai le berger et les brebis seront dispersées."1
1 Zach. 13:7.

28 Mais après que je serai ressuscité, je vous précèderai en Galilée. »

29 Et Pierre lui dit : « Même si c'était pour tous une cause de chute, cela ne le sera pas pour moi ! »

30 Et Jésus lui dit : « En vérité, je te dis qu'aujourd'hui, cette nuit même, avant qu'un coq n'ait chanté deux fois, tu me renieras trois fois. »

31 Mais Pierre1 affirmait d'autant plus : « Même s'il me faut mourir avec toi, je ne te renierai absolument pas. » Et tous dirent aussi la même chose.
1 littéralement : lui.

C'est l'instant du dernier souper. Dans cette heure intime des adieux, où Jésus voudrait laisser parler librement ses affections, un fardeau accable son âme. Non pas la croix qui s'approche, mais l'indicible tristesse de savoir que se trouve là, au milieu des Douze, un homme qui a décidé sa perte. «L'un d'entre vous… me livrera». À leur tour les disciples s'attristent et s'interrogent. Ils n'ont pas ici la confiance en eux-mêmes qui apparaîtra aux v. 29 et 31 dans leurs protestations de dévouement, en particulier de la part de Pierre.

Quand le traître est sorti, le Seigneur institue le saint repas du souvenir. Il bénit, rompt le pain et le distribue aux siens; il prend la coupe, rend grâces et la leur donne. Et il leur explique la portée de ces symboles simples et cependant solennels par les grands faits dont ils perpétuent la mémoire: son corps donné, son sang versé, sûrs fondements de notre foi. Lecteur, n'auriez-vous pas aimé vous trouver dans cette salle auprès de votre Sauveur? Alors, pourquoi ne pas vous joindre, chaque premier jour de la semaine, à ceux qui annoncent Sa mort en attendant son retour?

Puis Jésus chante des hymnes avec ses onze disciples et se rend au jardin des Oliviers.