Genèse

Genèse 42:9-24

9 Alors Joseph se souvint des rêves qu'il avait faits à leur sujet, et il leur dit : « Vous êtes des espions ! C'est pour voir les lieux ouverts1 du pays que vous êtes venus. »
1 littéralement : la nudité ; c.-à-d. : les endroits non fortifiés.

10 Mais ils lui dirent : « Non, mon seigneur, mais tes serviteurs sont venus pour acheter des vivres.

11 Nous sommes tous fils d'un seul homme, nous sommes d'honnêtes gens. Tes serviteurs ne sont pas des espions. »

12 Mais il leur dit : « Non, mais vous êtes venus pour voir les lieux ouverts1 du pays. »
1 littéralement : la nudité ; c.-à-d. : les endroits non fortifiés.

13 Alors ils dirent : « Tes serviteurs étaient douze frères. Nous sommes fils d'un seul homme au pays de Canaan, et voici, le plus jeune est aujourd'hui avec notre père et l'un [de nous] n'est plus. »

14 Mais Joseph leur dit : « C'est ce dont je vous parlais, en disant : "Vous êtes des espions !"

15 Par ceci vous serez mis à l'épreuve : Aussi vrai que le Pharaon est vivant1, vous ne sortirez certainement pas d'ici à moins que votre jeune frère ne vienne ici.
1 littéralement : Vie du Pharaon ; de même au verset 16.

16 Envoyez l'un de vous et qu'il aille chercher votre frère. Et vous, vous serez liés et vos paroles seront mises à l'épreuve [pour voir] si la vérité est avec vous. Sinon, aussi vrai que le Pharaon est vivant, vous êtes certainement des espions ! »

17 Et il les fit mettre ensemble sous bonne garde pendant trois jours.

Joseph demande à ses frères de lui amener Benjamin

18 Puis le troisième jour, Joseph leur dit : « Faites ceci et vous vivrez. Moi, je crains Dieu.

19 Si vous êtes d'honnêtes gens, que l'un de vos frères soit lié dans la maison où vous avez été mis sous bonne garde. Et vous, allez, emportez du blé pour la faim de vos maisons.

20 Et amenez-moi votre plus jeune frère, et vos paroles se trouveront vérifiées, et vous ne mourrez pas. » Et ils firent ainsi.

21 Alors ils se dirent l'un à l'autre : « Certainement nous sommes coupables à l'égard de notre frère. Car nous avons vu la détresse de son âme quand il nous demandait grâce, et nous ne l'avons pas écouté. C'est pourquoi cette détresse est venue sur nous. »

22 Et Ruben leur répondit, en disant : « Ne vous ai-je pas parlé, en disant : "Ne péchez pas contre l'enfant ?" Mais vous n'avez pas écouté et maintenant, voici, son sang est redemandé. »

23 Or ils ne savaient pas que Joseph comprenait, car il y avait entre eux un interprète.

24 Et il s'éloigna d'eux et pleura. Puis il retourna vers eux et leur parla, et prit Siméon parmi eux, et le fit lier sous leurs yeux.

Pendant que ces événements se déroulaient en Égypte, la famille de Jacob a été laissée de côté dans le récit inspiré. C'est comme si Dieu avait dit: Après votre crime et maintenant que Joseph n'est plus au milieu de vous, je ne prends plus intérêt à raconter ce qui vous concerne. Il en est ainsi de la triste histoire de l'homme, et en particulier d'Israël après le rejet du Sauveur. Mais, dans sa patience infinie, il n'a pas pour autant oublié les objets de ses fidèles promesses. Il attend seulement le moment favorable pour le rétablissement de leurs relations avec lui. Et ce moment favorable c'est la famine. Si Dieu permet, même chez les siens, des épreuves telles que les privations ou la maladie, c'est souvent pour que Christ, le vrai Joseph, prenne ou reprenne toute sa place dans leur vie. Ne pensons pas que le temps qui passe puisse effacer le moindre péché; chacun d'eux est toujours présent aux yeux du Seigneur, même si nous l'avons oublié, et il faudra avoir affaire à Lui à ce sujet tôt ou tard.

«Nous sommes d'honnêtes gens» osent affirmer les frères criminels alors qu'ils se présentent devant celui qui peut prouver le contraire et les confondre rien qu'en révélant son nom. Mais le v. 21 montre qu'après trois jours et un nouvel entretien leur conscience commence à parler.