1 Corinthiens

1 Corinthiens 7:32-40; 8:1-13

32 Mais je voudrais que vous soyez sans inquiétude. Celui qui n'est pas marié a le cœur occupé des choses du Seigneur, comment il plaira au Seigneur.

33 Mais celui qui s'est marié a le cœur occupé des choses du monde, comment il plaira à sa femme.

34 Et il est partagé. Or la femme sans mari1, comme la vierge,2 a le cœur occupé des choses du Seigneur, pour être sainte, et de corps et d'esprit. Mais celle qui s'est mariée a le cœur occupé des choses du monde, comment elle plaira à son mari.
1 littéralement : non mariée. 2 certains lisent : Et il y a une différence entre la femme mariée et la vierge : celle qui n'est pas mariée.

35 Mais je dis cela dans votre propre intérêt, non pour vous tendre un piège, mais en vue de ce qui est convenable et pour que vous vous attachiez au service du Seigneur sans distraction.

36 Mais si quelqu'un estime qu'il agit d'une manière inconvenante à l'égard de sa vierge1, et s'il déborde de passion, et s'il doit en être ainsi, qu'il fasse comme il le veut. Il ne pèche pas, qu'ils se marient.
1 ou : virginité.

37 Mais [quant à] celui qui tient ferme dans son cœur, n'ayant pas de contrainte, mais qui est maître de sa propre volonté et a décidé dans son cœur de garder sa propre virginité, il fait bien.

38 Ainsi, et celui qui se marie1 fait bien, et celui qui ne se marie pas fait mieux.
1 littéralement : épouse sa vierge.

39 La femme est liée pendant tout le temps que son mari est en vie. Mais si le mari s'endort1, elle est libre de se marier à qui elle veut, seulement [que ce soit] dans le Seigneur.
1 c.-à-d. : meurt.

40 Mais, à mon avis, elle est plus heureuse si elle reste ainsi. Or j'estime que moi aussi, j'ai l'Esprit de Dieu.

Les choses sacrifiées aux idoles

8 Or en ce qui concerne les choses sacrifiées aux idoles, nous savons que nous avons tous de la connaissance. La connaissance rend orgueilleux, mais l'amour édifie.

2 Si quelqu'un pense savoir quelque chose, il ne connaît pas encore comme il faut connaître.

3 Mais si quelqu'un aime Dieu, celui-là est connu de lui.

4 Donc, pour ce qui est de manger des choses sacrifiées aux idoles, nous savons qu'une idole n'est rien dans le monde, et qu'il n'y a pas d'autre Dieu que le seul Dieu1.
1 littéralement : qu'un seul.

5 Et en effet, s'il y en a qui sont appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre — comme il y a beaucoup de dieux et beaucoup de seigneurs —

6 toutefois pour nous, il y a un seul Dieu, le Père, de qui sont toutes choses et pour qui nous sommes1, et un seul Seigneur, Jésus Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes2.
1 littéralement : et nous pour lui. 2 littéralement : et nous par lui.

7 Toutefois la connaissance n'est pas en tous. Mais quelques-uns, ayant jusqu'à maintenant conscience de l'idole, mangent de ces choses [en les considérant] comme sacrifiées aux idoles, et leur conscience qui est faible en est souillée.

8 Or ce n'est pas un aliment qui nous rapprochera de Dieu ; si nous n'[en] mangeons pas, nous n'avons rien de moins et si nous [en] mangeons, nous n'avons rien de plus.

9 Mais prenez garde que cette liberté1 que vous avez ne devienne une pierre d'achoppement pour les faibles.
1 littéralement : ce droit.

10 Car si quelqu'un te voit, toi qui as de la connaissance, assis à table dans un temple d'idoles, la conscience de celui qui est faible ne sera-t-elle pas encouragée1 à manger des choses sacrifiées aux idoles ?
1 littéralement : édifiée.

11 Et celui qui est faible, le frère pour lequel Christ est mort, périra par ta connaissance.

12 Or en péchant ainsi contre les frères et en blessant leur conscience qui est faible, vous péchez contre Christ.

13 C'est pourquoi, si un aliment est une cause de chute pour mon frère, jamais plus je ne mangerai de viande afin de ne pas être une cause de chute pour mon frère.

Être sans inquiétude quant aux choses de la terre, avoir le cœur exclusivement occupé des intérêts du Seigneur en cherchant comment lui plaire, vaquer à son service sans distraction, oui, voilà l'avantage du serviteur de Dieu qui n'est pas marié par rapport à celui qui l'est. Mais il faut, comme Paul, avoir reçu cela comme une grâce.

Au ch. 8 Paul s'occupe des viandes de boucherie, souvent offertes sur les autels païens avant d'être vendues sur le marché. C'était pour plusieurs un problème de conscience (comp. Rom. 14 rm 14.1-23). Dans nos pays cette question n'est plus actuelle mais ces exhortations s'appliquent à tous les cas où nous risquons de choquer un autre croyant: un frère pour lequel Christ est mort.

Que de choses les Corinthiens connaissaient! «Ne savez-vous pas…?», leur répète continuellement l'apôtre (voir ch. 6 v. 2, 3, 9, 15, 19… 1cr 6.1-20). Hélas! À quoi leur servait cette connaissance? Seulement à en tirer vanité. Et nous courons ce même danger, nous qui connaissons souvent tant de vérités par l'intelligence plutôt que par le cœur. Pour connaître «comme il faut connaître», il faut aimer Dieu (ch. 8, v. 3). Et l'aimer c'est mettre en pratique ce que l'on a le privilège de savoir (Jean 14:21, 23 j 14.21-24).