Psaumes

Psaume 125

Alors que le psaume précédent avait été composé au lendemain et sous le sentiment d’une délivrance, celui-ci montre que le fidèle a conscience d’avoir échappé à tout ce qui le chagrinait et le menaçait. L’Israël de Dieu jouit du calme après la tempête. Les cœurs des captifs remontant de Babylone sont maintenant au large; et leur délivrance leur a appris que, bien que l’Éternel puisse pour un temps se servir du méchant comme d’une verge de colère contre son peuple, il ne laissera pas «le bâton de la méchanceté» reposer ou demeurer sur lui. Il aura un débat avec l’instrument de son jugement, et ne lui permettra d’agir que pendant une durée limitée, et selon une vigueur mesurée, se souvenant en grâce que l’esprit peut succomber, si l’oppression se prolonge à l’excès (voir Eccl. 7:7). Certes, il mettra un terme à son indignation contre Israël par la destruction de cette verge (Ésaïe 10:5-25).

Les fidèles d’Israël désirent alors que l’Éternel continue de leur faire du bien, et ils ont confiance qu’Il agira avec justice envers les hypocrites et les ouvriers d’iniquité. Ainsi la nation sera, aux derniers jours, séparée de tous ceux qui n’appartiennent pas à l’Israël de Dieu, argent affiné par le feu.

Mais ce psaume montre de façon frappante comment les pensées de l’Esprit parlant par les prophètes présentent les ressources variées de l’Éternel pour son peuple. Il établit des montagnes autour de Sion quand elle a besoin d’être protégée; il étend une plaine autour d’elle quand elle a besoin de se réchauffer au soleil de la gloire (voir v.2, et Zach. 14:10).