Psaumes

Psaume 30

On peut lire ce psaume comme le cantique de louange chanté par Jésus ressuscité pour célébrer Celui qui l’a maintenant délivré de la mort. Il exhorte en quelque sorte les saints à l’assister dans cette louange; il rappelle quelque chose de ce qu’il a traversé, lorsque, étreint par l’angoisse de la mort, il fit monter son cri vers Dieu (Héb. 5:7). Puis il entonne à nouveau la louange car la résurrection a ouvert ses lèvres et éveillé son âme (voir aussi Ps. 116).

Mais en un sens la résurrection du Seigneur Jésus est un gage de la délivrance future de l’Israël selon son cœur, et par conséquent de sa résurrection nationale. Il faut se souvenir de cela en lisant ce psaume.

Il y a un lien entre les Psaumes 28, 29 et 30. Le Psaume 28 est le cri de l’homme pieux qui supplie d’être sauvé de la mort, ou de la puissance de la fosse. Le Psaume 29 est la réponse de Dieu qui délivre le captif, comme par un tremblement de terre (Matt. 28:2; Apoc. 6:11, 16; voir aussi Ps. 18:8). Dans le Ps. 30, le fidèle délivré entonne la louange, reconnaissant que de même que Dieu, après s’être tu, a parlé d’une voix puissante, de même il convient que ses rachetés ne se taisent plus, mais éclatent en chants de louange (Comparer 28:1 avec 30:13).