Psaumes

Psaume 21

L’expression des sentiments du résidu se poursuit dans ce psaume. Les fidèles s’adressent d’abord à l’Éternel, reconnaissant qu’ils peuvent se réjouir sans réserve dans la pleine et glorieuse attente de la victoire de leur Roi et de son avènement dans son règne, parce qu’Il a mis sa confiance en l’Éternel son Dieu (voir Ps. 18:3, 4; Hébreux 2:13, 7). Ensuite, dans ce qui est pour ainsi dire la seconde partie, à partir du v. 9, ils s’adressent au Messie encore dans le ciel, mais ils lui parlent en quelque sorte de ses victoires futures; enfin ils terminent en appelant de leurs vœux le jour de son exaltation, et en le reconnaissant comme Seigneur.

Sa couronne est une couronne d’»or fin» (v. 3), c’est-à-dire de justice immaculée, par conséquent son royaume ne passera pas (Héb. 1:8-9); «longueur de jours pour toujours et à perpétuité».

David fut le type du vrai Roi dans sa victoire. Son désir fut comblé (2 Sam. 7:19) comme est ici exaucée la requête du Messie (v. 5).

Remarquons que le Ps. 110 offre un autre exemple d’un adorateur s’adressant tour à tour à l’Éternel et à Christ, qu’il contemple assis en gloire dans les lieux célestes. Dans quelle communion élevée nos âmes ne sont-elles pas admises! À quelle découverte des cieux tels qu’ils sont présentement l’Écriture ne nous conduit-elle pas! Quelles visions de gloires encore à venir n’y trouvons-nous pas!