Job

Chapitres 9 et 10

Dans sa réponse, Job repousse les insinuations de Bildad et maintient toujours que la majesté même de Dieu le rendait incapable, lui pauvre et faible créature, de résister à ses coups. C’est là le grand point de son discours. Il démontre que, si même il le voulait, il ne pourrait, quoique juste, faire valoir sa justice devant Dieu, car ses yeux d’une sainteté infinie ne devaient voir en lui que misère et imperfection. Aussi son seul désir était qu’il y eût entre eux un Arbitre qui pût établir une juste balance entre Dieu et l’homme. De plus, dans le sentiment de son impuissance pour résister à la force accablante qui l’avait écrasé, il exprime de nouveau son désir de mourir. Telle paraît être la pensée générale de la réponse de Job à Bildad.