Ésaïe

Chapitre 59

v. 1-8. Dieu n’a pas changé (v. 1), mais nous avons au v. 2 dans les iniquités de l’homme le principe de la rupture de toute relation entre lui et Dieu. Les v. 3 à 5 donnent le détail, en douze points, des iniquités du peuple coupable; aux v. 5 et 6 nous trouvons ce qu’ils enfantent et ce dont ils cherchent à se couvrir; aux v. 7 et 8 leur marche, leurs pensées, leurs voies; c’est le terrible tableau rappelé en Rom. 3:16, 17.

 

v. 9-15. Les ténèbres en sont la conséquence (9, 10). Le peuple est livré au désespoir. Il n’y a point de salut. Mais (v. 12-15) la foi reconnaît que l’homme ne peut attendre autre chose que la colère de Dieu.

 

v. 16-21. Et voici le motif final de cette colère (v. 16): le rejet de Christ. Désormais «il n’y a personne,» pour intercéder, le seul intercesseur possible a été crucifié (cf. 63:5; 66:4). Mais, quant à Celui qui a été rejeté, son bras l’a sauvé et sa justice l’a soutenu. Alors (v. 17-20) Christ se présente comme Juge d’une part, comme Sauveur de l’autre, en faveur de ceux qui se repentent. Il devient Lui-même chef d’une nouvelle semence (v. 21): toutes les promesses s’accomplissent en Lui (Rom. 11:26).

 

Ainsi, dans ce chapitre, l’Éternel commence par présenter au peuple son état (v. 1-8); le Résidu le reconnaît dans l’humiliation (v. 9-15); alors l’Éternel intervient, tout seul, en délivrance et en jugement, et traite une alliance perpétuelle avec le Résidu.