Ésaïe

Chapitre 47

v. 1-4. La ruine de Babylone est annoncée; elle sera dépouillée et honteuse. Mais au milieu de cette ruine on entend un chant lointain, de toute beauté, parti de la terre d’Israël: c’est le v. 4. Plus de faux dieux, l’Éternel seul est reconnu! Il est le Rédempteur tel qu’il s’est révélé dans tous ces chapitres. Il est l’Éternel des armées, le Saint d’Israël. La relation d’Israël avec lui est retrouvée.

 

v. 5-11. Le procès contre Babylone continue. Elle n’avait pas compris le but de Dieu, quand il livrait Israël en sa main. Elle s’était enorgueillie, disant: «Je serai maîtresse pour toujours» (v. 7). Bien plus, elle s’était élevée contre Dieu et avait déclaré être Dieu elle-même: «C’est moi, et il n’y en a pas d’autre». Quelle profanation! La mère des idoles, des abominations, parler ainsi! Une telle pensée n’est autre chose que l’apostasie finale. La Babylone du passé reporte à la Babylone de la fin. Comme est venu «en un instant» le jugement sur Babylone, ainsi il viendra «en une seule heure» sur la Babylone apocalyptique (Apoc. 18:10), que ce soit la prospérité commerçante du monde chrétien, que ce soit son caractère d’apostasie idolâtre sous l’Antichrist.

 

v. 12-15. Tous ses sages, ses conseillers, ses devins, toute sa prétendue religion qui remplaçait Dieu par la fausse religion de l’homme, auront disparu en un moment.

Il faut noter le rôle que Babylone joue dans cette deuxième partie d’Ésaïe, en accord avec la prédiction du chapitre 39, tandis que la première partie est remplie de l’Assyrien. Du moment que le procès de l’idolâtrie commence, c’est Babylone qui est en vue.