Ésaïe

Chapitre 46

v. 1, 2. Un effet de la chute de Babylone est que les idoles chargées sur des bêtes de somme n’ont pu se sauver. Les hommes pas plus que le bétail n’ont pu sauver leur fardeau.

 

v. 3-11. Après avoir établi, devant le néant des faux dieux, qu’il n’y a pas d’autre Dieu que Lui, l’Éternel s’adresse maintenant à la maison de Jacob et leur dit: «Écoutez-moi». C’est la grande parole qui domine tous les chapitres après celui-ci (cf. 46:3, 12; 48:1; 49:1; 51:1, 7). Lui seul a le droit d’être écouté. Les bêtes ni les hommes n’ont pu porter les idoles, ces dernières n’ont pu empêcher leurs adorateurs d’aller en captivité, mais Dieu a porté Israël avant même sa naissance. Il est le Même, Il n’a pas changé dès lors, et Il les portera jusqu’aux cheveux blancs. Il les chargera sur lui et les délivrera. Tout cela en contraste avec les faux dieux. Que peuvent-ils? Quant à Dieu, Il s’affirme par Lui-même. Lui seul peut se révéler. Lui seul peut déclarer la fin dès le commencement. Lui seul peut faire naître ce qui n’existait pas. C’est ainsi qu’Il a appelé Cyrus, l’homme de son conseil, comme un oiseau de proie sur les nations (v. 11).

 

v. 12, 13. Et maintenant Dieu déclare l’accomplissement partiel de ses conseils par Cyrus, avant-goût de la bénédiction définitive pour Israël. La justice s’est approchée. Le Seigneur va mettre le salut en Sion, et sur Israël la gloire.