Psaumes

Psaume 144

[144:1] Le Ps. 144 bénit l’Éternel comme source de la force. [144:3] Le motif qu’il allègue pour la destruction des ennemis, est : « Qu’est-ce que l’homme ? ». Pourquoi l’Éternel tiendrait-il compte1 d’un ver semblable et différerait-il d’introduire la bénédiction en ajournant ainsi le jugement ? [144:15] On attend donc la délivrance comme la parfaite, la vraie bénédiction finale d’Israël : « Bienheureux le peuple pour qui il en est ainsi ! Bienheureux le peuple qui a l’Éternel pour son Dieu ! ». Ce Psaume s’applique directement à David lui-même, [144:10] car il y est nommé [144:2] et reconnaît Dieu comme assujettissant son peuple sous lui (le peuple de Dieu), en un mot comme la source du pouvoir royal. Je ne vois pas qu’il introduise personnellement quelqu’un sur la scène au dernier jour. S’il le faisait, ce serait à l’égard du « prince » ; car il y aura alors sur la terre une maison de David selon la chair. Mais ce que nous avons ici, c’est l’introduction du peuple dans l’état de soumission à Christ, où il sera un peuple de franche volonté au jour de sa puissance [(110:3)], et s’établira un chef dans la grande journée de Jizréel (Osée 1:11) ; alors l’Éternel dissipera entièrement la puissance de ses ennemis, [144:9] fournira au peuple un nouveau cantique, et le bénira. Le Messie sera certainement son chef, mais cela est dit d’une manière prophétique par David en personne. Le véritable bien-aimé sera Chef sur Israël.

1 Comp. le Ps. 8 [(v. 4)] : la manière dont la grâce l’envisage et l’impatience de Job (7:17, 18) contre la discipline ; ainsi que la connaissance que Dieu, sous le rapport de son gouvernement, prend des voies de l’homme.