Psaumes

Psaume 120

Ps. 120 à 134 — Cantiques des degrés

Nous arrivons maintenant, avec les Psaumes 120-134, aux cantiques appelés « Cantiques des degrés ». Ils décrivent, je n’en doute point, les circonstances extérieures de la même période dont nous venons de parler, alors qu’Israël est dans le pays, mais que la puissance de Gog n’est pas encore détruite. [120:1]

Psaume 120

Le Ps. 120 est la première expression du cri que le fidèle dans la détresse fait monter vers l’Éternel qui l’a exaucé. [120:2] Ici la plainte est particulièrement relative au mensonge et à la tromperie : [120:4] le jugement atteindra tout cela. Mais il ne s’agit point de l’oppression et de la violence contre Jérusalem, ni de celles qu’exerce le peuple apostat ; il s’agit des mensonges et des tromperies proférées contre le fidèle lui-même : [120:5] son malheur est de séjourner en Méshec, et de demeurer dans les tentes de Kédar. [120:6] Le mal est dans le cœur de ceux qui sont devant lui ; [120:7] et lorsque le fidèle parle de paix, ils sont pour la guerre. Il me semble que ce Psaume ne traite pas de l’oppression exercée à Jérusalem par l’antichrist ou par la Bête, mais qu’il s’applique à ceux qui, dans le pays, se trouvaient là où le dernier ennemi qui avait feint de les favoriser1, et en avait amené plusieurs à apostasier pour l’amour du repos et de la prospérité, se manifeste maintenant comme n’étant qu’un perfide oppresseur.

1 C’est en rapport avec Daniel 8, non pas avec Daniel 9.