Psaumes

Psaume 116

Le Psaume 116 célèbre cette délivrance qui échoit aux fidèles [116:3] quand ils sont sur le point de mourir. [116:8] Jéhovah les exauce [116:9] et ils marcheront devant l’Éternel, dans la terre des vivants. Sous ce rapport, ce Psaume est un récit continu de la miséricordieuse bonté de l’Éternel envers les Israélites qu’il avait secourus lorsqu’ils étaient abaissés ; [116:1] et cela avait provoqué leur amour pour Lui. Au reste, voici quel est le caractère de l’Éternel : [116:6] il garde les simples ; [116:7] l’âme si douloureusement éprouvée, peut retourner en son repos ; [116:15] la mort de Ses saints est précieuse devant ses yeux ; [116:18-19] et maintenant, devant tout son peuple, dans les parvis de la maison de l’Éternel, au milieu de Jérusalem, le fidèle rendra les vœux qu’il avait faits en sa détresse quand il invoquait l’Éternel. [116:17] Il offrira le sacrifice d’actions de grâces. La citation de ce Psaume par l’apôtre Paul [(v. 10 ; 2 Cor. 4:13)] fait voir l’usage qu’on peut faire des Psaumes qui nous occupent comme renfermant, pour tout fidèle, de saints principes de conduite. Malgré la souffrance et l’épreuve, la confiance en l’Éternel ouvrait la bouche du fidèle. Quand Paul disait en Rom. 3:4 : « Que Dieu soit vrai et tout homme menteur », ce n’était pas dans le même esprit qu’au verset 11 de notre Psaume, quoiqu’il y ait quelque chose de semblable dans l’expression de l’apôtre : « Tous cherchent leurs propres intérêts » (Phil. 2:21). Mais, quant au principe, l’apôtre peut l’adopter. Le mot traduit par « agitation » ne signifie pas « agitation » dans les sens d’un défaut moral, comme trop de hâte, mais plutôt : « dans ma détresse », et mieux encore : « dans ma détresse ou mon alarme subite », c’est-à-dire par l’effet de la pression des circonstances ; une alarme qui fait qu’on est agité.