Psaumes

Psaume 115

Ps. 115-117 — Alléluia envers l’Éternel

Psaume 115

Le Ps. 115 nous montre quel est le vrai et parfait fondement de cette délivrance, dont le cœur jouit par la foi. [115:1] Ce n’est point aux fidèles que revient la louange, mais à l’Éternel, particulièrement pour sa miséricorde, ensuite pour sa fidélité à sa promesse. [115:2] L’homme pieux, par l’Esprit, se réfère alors au cri de la douleur amère dont il est parlé en Joël [(Joël 2:17)] et à laquelle font allusion les Ps. 42 [(v. 3, 10)] et 43 : Pourquoi les nations diraient-elles : Où donc est leur Dieu ? Moïse parlant dans le même esprit, avait dit de même : « Les Égyptiens l’entendront, et que feras-tu à ton grand nom ? ». Sainte et heureuse hardiesse de la foi ! Ce caractère de l’affliction du résidu montre comment sur la croix et dans ses dernières souffrances, Christ entra dans ce genre de douleur. Les Juifs lui tinrent alors effectivement le langage que nous lisons ici [(Matt. 27:43)], mais ils n’auraient jamais pu le lui tenir auparavant. [115:3] L’Israélite fidèle répond : Notre Dieu est aux cieux ! [115:4-7] Puis il met son Dieu en contraste avec les idoles ; [115:9-11] Israël, la maison d’Aaron, et tous ceux qui craignent l’Éternel sont invités à se confier en lui. Cette dernière invitation ouvre la porte à tous les Gentils qui recherchent la face de Jacob. [115:12] Vient ensuite ce que nous avons indiqué comme le fondement des Psaumes qui nous occupent, savoir que l’Éternel s’était souvenu des Israélites, et qu’il voulait les bénir, même de plus en plus, [115:13] les petits avec les grands : [115:14] « vous et vos fils ». [115:15] Ils étaient les bénis de l’Éternel, le Créateur des cieux et de la terre. [115:16] Les cieux lui appartenaient, mais il avait donné la terre aux fils des hommes. Ce trait montre bien clairement que c’est de la bénédiction terrestre qu’il s’agit ici, car Dieu ne nous a pas donné à nous la terre, mais la croix sur la terre, avec le ciel et les choses qui y sont, pour notre part : nous cherchons les choses qui sont en haut, non celles qui sont sur la terre [(Col. 3:1-2)]. [115:17] De même, d’une manière presque plus frappante, les morts ne loueront point Jah, [115:18] mais, nous, dit l’Esprit par la bouche du résidu, nous le louerons dès maintenant (c’est-à-dire depuis le moment de la délivrance finale) et à toujours ! Pour nous, chrétiens, nous disons : « Déloger et être avec Christ est de beaucoup meilleur ! » [(Phil. 1:23)].