Psaumes

Psaume 51

Le Ps. 51 est la vraie confession des fidèles du résidu : ils sont entrés pleinement dans la pensée de Dieu (voyez vers. 16). Il y a une vraie et complète humiliation devant Dieu pour le péché, et pourtant de la confiance en lui. [51:7] La vraie foi du peuple de Dieu s’attend à lui pour qu’il purifie [51:14] et délivre. Le péché tout entier du cœur et de la nature est reconnu et le crime horrible de la mort de Christ confessé (vers. 14) ; l’humiliation est acceptée, [51:7] mais avec le sentiment que la purification de Dieu est parfaite. [51:10] Il crée aussi un cœur pur. [51:11] Le résidu demande à Dieu que l’esprit de sa sainteté, dont Aggée dit qu’il a demeuré avec eux après tous leurs péchés (Aggée 2:5), et en dépit de la captivité de Babylone, ne soit pas ôté du milieu de lui, et qu’il ne perde pas le sentiment de la présence de son Dieu. Quelques personnes trouvent ici une difficulté que je ne vois pas. Les saints de l’Ancien Testament n’ont pu faire aucun bien que par l’Esprit Saint ; et si cet Esprit leur était retiré, toute leur joie et leur bonheur s’évanouiraient et feraient place aux ténèbres : c’est ce que le fidèle appréhende ici. Il ne peut y avoir de doute sur ce fait que l’Esprit a été avec les saints de l’Ancien Testament ; la seule question est de savoir s’il était présent avec eux de la même manière et s’il a habité en eux en vertu de l’œuvre et de la gloire de Christ, les unissant à un Chef (Tête) ressuscité dans le ciel. Ceci, naturellement, ne pouvait être. L’œuvre n’était pas encore accomplie, l’homme Jésus n’était pas encore entré dans la gloire. Le Nouveau Testament est très explicite à cet égard. Le Saint Esprit n’était pas encore (Jean 7:39), mais il fallait qu’il opérât en eux et avec eux, car tout ce qu’il y a de bien vient de lui. Toute activité de Dieu dans la créature est par l’Esprit, comme, lors de la création, il se mouvait sur la surface des eaux [(Gen. 1:2)]. Or il opère spécialement dans les cœurs des hommes pour y être la source et la puissance de toute activité et de toute joie, comme nous le voyons dans les prophètes et chez d’autres. Un saint qui a l’intelligence de sa position ne pourrait maintenant tenir le langage du vers. 11; il sait que Dieu ne lui retirera pas son Esprit. Peut-être, dans son angoisse, s’exprimera-t-il ainsi, et avec un cœur vrai ; — et Dieu dans sa miséricorde l’entendra, mais il n’aura pas parlé avec intelligence. — Cette repentance d’Israël, comme nous l’apprenons par l’enseignement invariable des Écritures (voyez Actes 3:19), est le chemin qui conduit à la bénédiction de Sion. [51:16] Dieu recevrait-il leurs sacrifices ?

Jugement du peuple, délivrant le résidu, et confession de tout son péché

Dans les deux Psaumes qui viennent de nous occuper, nous avons trouvé le jugement séparatif en Israël en rapport avec la méchanceté, le péché contre l’Éternel, un jugement qui est la vraie délivrance pour le résidu ; puis (lorsqu’Il est apparu) la pleine confession, celle même d’être coupable du sang du Sauveur. Pour ce qui est des circonstances, ces deux Psaumes complètent l’exposé de la scène tout entière que nous avons devant nous, et qui forment la base de tout le livre.