Psaumes

Psaume 30

Au Ps. 30 nous trouvons le contraste entre la confiance dans la prospérité, même donnée par Dieu, et la confiance en Dieu lui-même. [30:1] Il est intervenu ; il a élevé le pauvre et ne l’a pas abandonné à ses ennemis. [30:5] Sa faveur est la vie ; sa colère n’est que pour un moment et pour le bien de ses saints : sa faveur est à toujours. Si la lamentation a demeuré chez eux le soir, le chant de joie y est le matin. [30:3] Peut-être les laisserait-il descendre jusqu’aux portes du tombeau, mais c’est afin de manifester son pouvoir dans son infaillible délivrance. [30:6] Quant à lui, l’homme pieux, — Israël lui-même comme peuple — il s’était confié en la prospérité qui lui avait été donnée ; — [30:7] maintenant, au sein de l’adversité, il a trouvé l’Éternel en délivrance. Surmonter définitivement la puissance du mal, vaut mieux que le bien incertain qu’on peut perdre. On est en sûreté sous la bénédiction et dans les bras de l’Éternel qui est pour nous : car c’est lui qui est le Libérateur. Nous voyons clairement ici que le peuple dont il s’agit est un peuple vivant qui doit être béni sur la terre (vers. 3, 9) ; et bien qu’il puisse y avoir des grâces analogues dans tous les temps, car il y a un gouvernement de Dieu pour les chrétiens aussi, il y aurait du danger à faire l’application de ce Psaume aux saints d’aujourd’hui. Il s’agit d’une délivrance temporelle pour jouir de la paix dans ce monde. [30:7] Nulle montagne, même lorsque nous reconnaissons qu’elle a été rendue forte par l’Éternel, n’est semblable à l’Éternel lui-même, quand même nous serions aux portes du sépulcre : mon cœur, s’il en est occupé, dit d’elle : c’est « ma montagne » (vers. 7), et cela y apporte un certain caractère de faiblesse.