Lévitique

Chapitre 13

Ch. 13 v. 1-46 — Lèpre dans un homme

La lèpre exige un peu plus de détails : elle affectait les personnes [(13:2)], les vêtements [(13:47-48)] et les maisons [(14:34)]. La lèpre, c’est le péché agissant dans la chair. [13:3] L’homme spirituel, le sacrificateur, discerne ce qui en est. [13:14] Si la chair vive se montre, l’homme est impur, la force de la chair agit. [13:13] Si l’homme est tout blanc, ce n’est plus que l’effet du péché entièrement confessé, mais qui a cessé d’agir ; l’homme est net. [13:8] Si le mal est encore dans la chair, la lèpre s’étend. Il importe, avant tout, d’en faire confession, et de faire cette confession avec le plein discernement spirituel et sous le jugement de Dieu, qui a mis à découvert ce qui agissait dans la nature de l’homme. [13:45] L’homme se soumet comme jugé et découvert. [13:46] Il n’a point part à l’assemblée de Dieu, quoique dans un sens il en fasse partie ; il est mis hors du camp.

Ch. 13 v. 47-59 — Lèpre dans un vêtement

Discernement du péché dans nos circonstances

La lèpre (le péché) se manifeste dans nos circonstances, dans ce qui se rattache à notre position, aussi bien que dans notre conduite personnelle. [13:50] S’il y avait dans le vêtement d’un Israélite une tache qu’on soupçonnât d’être lépreuse, on mettait l’homme à part pour sept jours ; [13:51] au septième jour, si la tache s’était étendue, [13:52] on brûlait le vêtement souillé, [13:54] sinon on le lavait. [13:56] Si, lorsqu’il avait été lavé, la tache s’était effacée, on arrachait le morceau décoloré ; [13:55] si elle ne s’était pas effacée, ou si la tache s’était étendue sur le vêtement, on brûlait le vêtement entier.

Action vis-à-vis de la souillure par les circonstances

[13:58] Si nous nous sommes souillés par nos circonstances, et que la souillure ne soit pas dans notre état général lui-même, nous n’avons besoin que de nous laver, et de demeurer là où nous nous trouvons ; [13:55] si une partie de notre vie est essentiellement mauvaise, de sorte qu’il s’y trouve un principe de souillure qui en laisse l’empreinte après l’emploi de la Parole par l’Esprit pour la purifier, tout en étant arrêté dans ses effets sur l’ensemble de la vie, il faut abandonner toute cette partie de la vie extérieure ; [13:57] si, malgré nos efforts spirituels, le mauvais effet de notre position continue encore ou s’empare même davantage de notre vie, en sorte que nous ne puissions y marcher avec Dieu, il est indispensable de quitter entièrement cette position, coûte que coûte ; [13:56] si le lavage a été efficace et que le mal cesse de s’étendre, l’état général n’étant point souillé, il faut, alors, abandonner la chose particulière qui avait souillé.