Josué

Chapitres 23 et 24

Josué place le peuple devant le choix de l’obéissance et de la bénédiction

Malédiction ou bénédiction, selon l’obéissance du peuple au milieu de l’idolâtrie

[chap. 23] Enfin Josué place le peuple, par voie d’avertissement, sous la malédiction ou la bénédiction, selon sa désobéissance ou son obéissance ; [24:1-15] et puis il lui raconte son histoire, comment ses pères avaient été idolâtres, et que ses voisins l’étaient toujours.

Le peuple place sa jouissance du pays sous condition d’obéissance

[24:17] Mais le peuple ayant encore la conscience de la puissance de Dieu, qui l’avait béni, [24:18] déclare qu’il ne suivra que l’Éternel. [24:22] Il est placé ainsi sous les conséquences de sa conduite, et entreprend d’obéir, comme condition de sa jouissance du pays et de l’effet de la promesse de Dieu. Ils sont laissés là en paisible possession de tout, il est vrai, mais sous la condition d’obéissance, après qu’ils ont déjà permis à ceux qui auraient dû être exterminés, de rester dans le pays, et quand, dès le début, ils n’avaient pas réalisé du tout ce que Dieu leur avait donné. Quel tableau de l’Église dès le temps des apôtres !

Possession des choses par Christ, sans en jouir encore

Réalisation limitée des choses dont nous avons la possession assurée

Il y a encore une remarque à faire. Lorsque Christ reviendra dans la gloire, nous posséderons toutes choses, Satan étant lié. Or l’Église, par le Saint Esprit, devrait réaliser la puissance de cette gloire. Mais il y a des choses célestes proprement dites qui sont à nous, comme étant notre demeure, notre position, notre vocation ; d’autres qui sont la sphère d’exercice de la puissance dont nous jouissons, et qui nous sont assujetties. Ainsi les limites de la demeure d’Israël étaient plus étroites que celles du territoire qu’il était en droit de posséder. Le Jourdain était la limite de sa demeure, l’Euphrate celle de sa possession. Les choses célestes sont à nous. Mais la manifestation de la puissance de Christ sur la création et la délivrance de cette création nous est accordée. Elle sera délivrée lorsque Christ lui-même exercera cette puissance.

Manifestation encore partielle de la puissance de Christ en délivrance

Ainsi « les miracles du siècle à venir » [(Héb. 6:5)]1 étaient des délivrances du joug de l’ennemi. Ce n’étaient pas des choses qui nous fussent propres ; toutefois elles étaient à nous.

1 Ainsi appelés, je n’en doute pas, parce qu’ils étaient des échantillons de cette puissance qui assujettira entièrement l’ennemi lorsque Christ paraîtra.