Josué

Chapitre 11

Dieu détruit le siège de l’influence de l’ennemi, faisant tout nouveau

[11:5] Les victoires d’Israël appellent de nouveau la guerre sur lui ; [11:8] mais la confédération de ses ennemis ne sert qu’à les livrer tous ensemble entre ses mains. [11:20] Si Dieu ne permet pas la paix, c’est qu’il veut la victoire. Ici un nouveau principe nous est présenté. [11:11] Dieu ne veut absolument pas que le siège d’influence pour le monde le devienne pour son peuple, car son peuple ne relève que de Lui. [11:10] La conséquence naturelle de la prise de Hatsor eût été d’en faire le siège du gouvernement de Dieu, en sorte que cette ville fût pour Dieu ce qu’elle avait été auparavant pour le monde, car « Hatsor avait été la capitale de tous ces royaumes ». [11:11] Mais c’est tout le contraire ; Hatsor est détruite totalement. Dieu ne veut pas laisser une trace de l’influence qui auparavant gouvernait ; il veut faire toutes choses entièrement nouvelles [(Apoc. 21:5)]. La capitale et l’influence seront siennes, entièrement et exclusivement siennes : leçon bien importante pour ses enfants, s’ils veulent garder leur intégrité spirituelle.

Ch. 11 v. 23 — Le pays est conquis mais les ennemis demeurent

[11:23] Dans un certain sens, la conquête du pays semblait complète, c’est-à-dire qu’il n’y avait pas de force extérieure qui subsistât et qui formât un royaume. Mais il restait bien des ennemis d’Israël dans le pays, ennemis qui ne le troublaient guère, il est vrai, pendant qu’il était fidèle ; mais qui cependant introduisaient le peuple dans des voies qui, plus tard, devaient amener sa ruine. On avait divisé le pays conquis ; il était tranquille, sans avoir de guerre. Lorsque tout est fini, on peut compter ses victoires, mais non auparavant ; jusque-là il s’agit plutôt d’en remporter d’autres.

Conséquences des fautes commises sur le résultat des voies de Dieu

Nous pouvons remarquer ici, que la faute commise avant l’attaque d’Aï, s’était comme effacée dans le résultat des voies de Dieu, et même avait contribué au développement de ses plans. Précédemment, cela avait retardé et avait été puni ; mais Dieu s’appliquait à restaurer moralement Israël dans la confiance de la foi, et cela ne retardait nullement le grand résultat des voies de Dieu. Ce n’est pas une excuse, mais c’est une douce et puissante consolation qui porte d’autant plus à l’adoration. La faute commise à l’occasion des Gabaonites me paraît plus grave. Elle ne retardait pas la marche ; mais comme acte de Josué et des principaux, elle faussait pour toujours leur position vis-à-vis de ceux qu’ils épargnaient.

Chap. 1-11 — Victoires de Josué, image du Seigneur, pour posséder la promesse

Le chapitre 11 termine la première partie du livre, c’est-à-dire l’histoire des victoires de Josué ; soit, en type, celle de la puissance du Seigneur par l’Esprit, pour mettre son peuple en possession des promesses.