Ésaïe

Chapitre 21

Ch. 21 — Invasion d’Israël par les nations, puis leur jugement

Ch. 21-24 — Envahissement et destruction des nations, pour établir Sion

Les chapitres suivants ne traitent pas de la délivrance comme ceux qui précèdent, mais de l’envahissement des nations dont on a parlé, du fléau qui déborde. L’Égypte est envahie, ainsi que l’Éthiopie en qui Israël s’était confié ; Babylone succombe, Duma et Kédar sont presque réduits à néant ; Jérusalem est pillée ; Tyr tombe ; c’est un bouleversement universel dont la terre de Canaan est la scène principale, mais dans lequel le monde entier se trouve compris (ch. 24). Les puissances mêmes des cieux sont renversées, de même que les rois de la terre le sont sur la terre, et leur destruction donne lieu à l’établissement de Sion, montagne de l’Éternel, comme centre de puissance et de bénédiction, la puissance du Serpent, du dragon qui est dans la mer, étant anéantie.

Ch. 21 — Invasion et chute de Babylone, avant Jérusalem

Après ce résumé, il convient d’attirer l’attention du lecteur sur quelques détails. On remarquera que [21:9] Babylone et Jérusalem tombent (ch. 21) l’une après l’autre, et que Jérusalem tombe la dernière. Or, il est de toute évidence qu’un tel ordre de succession dans les événements est encore à venir. Ce qui est dit de Babylone et de Jérusalem a pu trouver son occasion dans la prise de Babylone par Cyrus, et en partie dans l’état de Jérusalem, lorsqu’elle a été menacée par Sankhérib ; mais il n’y avait ni la même suite, ni la même liaison d’événements que dans notre prophétie. Or Babylone est nommée de manière à laisser un vague complet sur son état. [21:1] Le « désert de la mer » est une singulière description d’une ville. [21:2] Cependant un envahissement affreux est devant les yeux du prophète, et Babylone tombe. [21:1] L’invasion vient comme un tourbillon du midi, et la puissance de Babylone finit, sans qu’on sache comment.