1 Samuel

Chapitre 22

Tout ce qui appartient au témoignage de Dieu se joint à David

[22:1-2] David prend maintenant pleinement son parti avec les excellents de la terre (Héb. 11:38). [22:5] Là, le prophète se joint à lui ; il est directement conduit par le témoignage clair de Dieu, [22:20] et bientôt après le sacrificateur le rejoint aussi, de sorte que tout rejeté qu’il soit, tout ce qui appartenait au témoignage et aux voies de Dieu se concentrait autour de lui. Il était le roi, le prophète y était, le sacrificateur s’y trouvait aussi ; les formes extérieures se trouvaient ailleurs. Saül, au contraire, ainsi qu’il avait méprisé Samuel lui-même en poursuivant David auprès de lui [(19:19-20)], sans pitié, comme sans crainte de Dieu et sans remords, [22:18] se débarrasse des sacrificateurs par la main d’un étranger, d’un Iduméen, ennemi sans miséricorde du peuple, [22:17] lorsque la conscience de ce dernier aurait retenu sa main. [22:20] C’est alors que le sacrificateur est amené de Dieu auprès de David, ainsi que nous y trouvons le prophète après le mépris qu’en avait témoigné Saül.

Chute continue de Saül, rejetant tout ce qui est de Dieu

Quelle triste histoire de la chute graduelle, mais continuelle de celui qui, ayant la forme du bien, n’a pas la foi en Dieu et que Dieu a abandonné ! Comme les voies de Dieu sont sûres, quelle que soit l’apparence des choses !

Ch. 23 v. 1-13 — David agit comme roi en Israël, selon la pensée de Dieu

[23:5] David, tout méprisé qu’il soit, est le roi et le sauveur du peuple ; il chasse les Philistins et en fait grand carnage. [23:12] Il ne rencontre que trahison en Israël ; [23:7] Saül s’en sert dans l’intention de s’emparer de lui. [22:5] Mais comme avec David se trouve l’intelligence du prophète, [23:9-12] il a aussi la réponse de Dieu par l’éphod du sacrificateur qui se trouve avec lui.

Ch. 22 v. 6-19 — Progrès de Saül, dans l’apparence extérieure et dans le mal

Remarquons en passant que Saül en apparence et extérieurement s’est beaucoup agrandi. [13:15] Il n’est plus avec ses six cents hommes [13:7] qui le suivaient en tremblant ; [22:7] il peut nommer ses capitaines de milliers et de centaines ; il peut donner des vignes et des champs ; [21:7] il a son Doëg, le chef de ceux qui gardent ses troupeaux. Devant Dieu, intérieurement, il fait dans le mal un progrès effrayant ; il n’est pas seulement abandonné de Dieu, mais franchit toutes les barrières que lui oppose sa conscience, et que les témoignages et les ordonnances de Dieu élevaient devant lui. [19:18-20] Car Samuel le prophète et [22:17-18] les sacrificateurs auraient dû être un frein pour celui qui faisait profession d’être identifié avec les intérêts du peuple de Dieu.